Quand les policiers d’Alès vivaient leur mission à Paris pour les Jeux olympiques

Quand les policiers d’Alès vivaient leur mission à Paris pour les Jeux olympiques

Quand les policiers d’Alès vivaient leur mission à Paris pour les Jeux olympiques

Les policiers alésiens et nîmois ont protégé les JO. DR

Les policiers alésiens mobilisés pour la sécurité des Jeux cet été ne retiennent que du positif des semaines passées à Paris. Témoignages.

"On n’est pas près de revivre un évènement de cette envergure. C’était bien d’y avoir participé à notre niveau", résument, enthousiastes, les policiers du commissariat d’Alès qui ont participé aux missions de sécurisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Entre le 26 juillet et le 8 septembre, 37 fonctionnaires Alésiens ont participé aux missions de sécurisation.

L’accueil chaleureux des Parisiens et des touristes

"On était répartis sur différents points fixes dans Paris, explique Jérôme. C’était incroyable, à chaque angle de rue il y avait trois policiers ou trois gendarmes. À Clichy Sous-Bois, j’ai eu l’opportunité d’encadrer l’épreuve paralympique de cyclisme."

Giuseppe était dans les beaux quartiers, "le 16e arrondissement. C’était une expérience très positive. En plus, en dehors du boulot, on avait accès, gratuitement, à tous les musées et les monuments de Paris. J’ai été aux Invalides, au Musée de l’Armée."
"Même dans les quartiers populaires ou les banlieues on a été bien reçus, insistent les policiers. On nous a proposé du café, de partager un couscous ou des spécialités indiennes. On a reçu un très bon accueil."

Dans les quartiers les gens nous disaient "avant il y avait un point de deal devant chez moi, depuis que vous êtes là, il a disparu"

Françoise a effectué des patrouilles à proximité du Stade de France et du site de la piscine olympique, "mais on n’avait pas le droit d’assister aux épreuves sportives." À Sarcelles, la policière a protégé les synagogues, à Aulnay-sous-Bois, c’était le dépôt des bus des athlètes. "Le rythme de travail était soutenu, et on faisait près de 16 km de patrouille à pied par jour. Oui, on était visible. Il y avait du “bleu” partout".

Florent confirme : "C’était le but. On était visible. Il y a eu un véritable engouement pour cette mission. C’était une aventure humaine pour nous. Imaginez, des policiers de toute la France pour protéger un évènement mondial. On a même fait des photos avec des policiers Américains, Italiens, et aussi des touristes. Dans les quartiers les gens nous disaient “avant il y avait un point de deal devant chez moi, depuis que vous êtes là, il a disparu”."

À Montmartre, les policiers ont croisé des célébrités comme Zidane, ou "Douglas Emhoff, le mari de Kamala Harris qui faisait du sport. Un matin on est venu nous dire de pas être surpris si on croisait une grosse délégation en train d’effectuer un footing."
Seul l’emploi constitue pour Sébastien le seul point négatif : "On a fait un boulot de vigile, heureusement le cadre de travail et de vie était sympa. Paris est vraiment une belle ville. On a pu le mesurer quand on patrouillait en véhicule."

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