“Quand on voit écrit le mot résilience sur son bras, ce n’est pas galvaudé” : Arthur Cazaux s’est arraché mais ça n’a pas suffi

"Quand on voit écrit le mot résilience sur son bras, ce n’est pas galvaudé" : Arthur Cazaux s’est arraché mais ça n’a pas suffi

Arthur Cazaux est reparti de Paris avec quelques certitudes. MAXPPP – CHRISTOPHE PETIT TESSON

Bien que diminué physiquement, Arthur Cazaux a été très intéressant avant de s’incliner, dans la lignée de son bon début de saison, mardi 28 mai lors du premier tour de Roland-Garros.

À peu de chose près, le Court Suzanne-Lenglen aurait pu être renommé le Court 34. Deux jours après l’incroyable ambiance du succès de l’Héraultais Richard Gasquet, un autre a bien failli faire encore exploser la sublime marmite du complexe parisien, encore coiffée de son nouveau toit en raison du caractéristique temps parisien.

Le responsable se nommant Arthur Cazaux (21ans, 77e mondial), lui qui doit avoir des actions chez PortAventura tant il est adepte des montagnes russes cette saison. Comme sa défaite du premier tour à Roland-Garros l’a encore montré, mardi.

Parti en tête grâce à un excellent niveau de jeu pour un garçon n’ayant plus disputé de match en sept semaines à cause d’une entorse, le dernier huitième de finaliste à l’Open d’Australie a ensuite vécu un trou d’air de deux sets avec des débuts de crampes… Avant de revenir du fin fond des serres d’Auteuil et rejouer un superbe tennis, échouant de très peu à emmener dans un cinquième set l’Argentin et terrien Tomas Martin Etcheverry (24 ans, 29e), dernier finaliste du tournoi de Lyon.

"Déjà une petite victoire pour moi"

"Même si j’étais vraiment dans le dur au bout de 1 h 40 de jeu, j’ai fait l’effort, a analysé Cazaux. Le public m’a bien aidé. J’ai réussi à avoir un second souffle au quatrième. Ça n’a pas payé malheureusement. C’est sûr que j’aurais préféré arriver à Roland-Garros avec plus de matches et être mieux préparé. Mais c’était déjà une petite victoire pour moi de participer à ce tournoi."

"Avant le quatrième set, j’ai eu peur qu’il s’écroule, raconte son entraîneur Stéphane Huet. Finalement, il a eu cette force de caractère qui le définit. Quand on voit écrit le mot “résilience” sur son bras, ce n’est pas galvaudé."

Et une cheville de heurtée contre les barrières…

Il faut dire que le Montpelliérain est venu "le couteau entre les dents", comme il l’avait annoncé. Des services impeccables, des courses tranchantes, de la variation avec de très belles amorties… Cazaux a étalé son style caractéristique tout au long de la rencontre pour emmener son public avec lui.

Presque trop sur le dernier jeu lorsqu’il a tenté de jouer une balle irrécupérable au-delà des limites du terrain, heurtant sa cheville droite, tordue à Barcelone, contre les barrières. Provoquant l’énervement de son coach.

"J’étais tellement dans l’euphorie, explique Cazaux. Je voyais la balle et je me suis dit que je pouvais l’avoir. Je me suis dit : “Arthur, pour le show, va la chercher. On ne sait jamais”. C’est ma philosophie." Et on a hâte de voir où elle va l’emmener.

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