Retards de TER en Occitanie : “Des performances très hétérogènes”, découvrez les lignes les plus impactées et celles qui sont épargnées

Un TER en gare d’Alès. Midi Libre – ALEXIS BETHUNE

L’UFC Que Choisir, qui assure que l’Occitanie fait partie des régions les plus impactées par les annulations ou les retards de TER, dans une enquête parue cette semaine, évoque "des performances très hétérogènes" : Toulouse-Rodez, Nîmes-Le Grau du Roi et Toulouse-Mazamet sont les plus impactées.

Toutes les lignes ne sont pas à la même enseigne. Après la publication, le 10 septembre, d’une enquête de l’UFC Que choisir sur le manque de fiabilité des TER, particulièrement en Occitanie, l’association donne des détails sur ce qui marche et ce qui dysfonctionne.

En 2023, les TER de la région ont transporté 1,5 milliard de voyageurs, en hausse. 13,2 % des TER ont été déprogrammés ou annulés, contre 9,6 % en France, souligne Que Choisir.

Mais "les performances des lignes sont très hétérogènes" : Ces moyennes régionales cachent en réalité une qualité de service très contrastée au sein même de la région Occitanie selon les lignes", précise l’association de consommateurs.

"Il ne se passe pas une semaine sans aléa"

Au tableau noir des taux de retard et d’annulation cumulés des lignes de la région Occitanie en 2023, la ligne Toulouse – Rodez, avec 14 % de dysfonctionnements, est la plus impactée. À l’autre extrême, Carcassonne-Quillan ne "pèse" que 0,8 % des problèmes.

Nîmes-Le Grau du Roi (près de 10 %) et Toulouse-Mazamet (8,5 %) sont les deux autres lignes les plus impactées.

L’enquête de l’UFC Que choisir prend également la température chez les usagers, qui font part de leur mécontentement sur le service rendu : "Il ne se passe pas une semaine sans aléa. Chaque matin lorsque le réveil sonne, le premier réflexe est de regarder sur le site TER Occitanie si le train pour aller travailler n’est pas retardé ou carrément supprimé", témoigne un usager domicilié à Saverdun, près de Toulouse.

"Train rempli. Les gens sont serrés. Les allées sont remplies de voyageurs debout. Pas assez de passage de trains aux heures de pointe. Des fois, il y a des trains avec peu de wagons", note aussi un usager de la ligne Sète – Montpellier.