Six mois avec sursis pour l’agression sexuelle d’un vacancier montpelliérain à Meyrueis
|Ce dossier a été jugé par le tribunal correctionnel de Mende. Midi Libre – Célian Guignard
En septembre dernier, un homme passablement alcoolisé s’était introduit dans la maison de camping d’un père de famille et de ses deux enfants, tous endormis.
Les faits font froid dans le dos. Alors qu’il dort dans la chambre de sa maison de camping, louée avec ses deux enfants en bas âge, ce vacancier montpelliérain sent une main lui caresser le dos et descendre entre ses fesses. Il est environ 3 h, en ce samedi 9 septembre 2023. Un homme passablement alcoolisé vient de s’introduire dans son lit.
Une fois sa victime réveillée, il prend la fuite. Au petit jour, le père de famille fait le tour du camping de Meyrueis dans lequel il a posé ses bagages, afin d’obtenir des informations sur son agresseur. Un individu qui, plus tôt dans la nuit, lui avait déjà proposé une fellation, alors qu’il rôdait près de sa location estivale.
Interdiction de fréquenter les débits de boissons
Une fois identifié et localisé, vers 12 h, les gendarmes n’ont plus qu’à l’interpeller. Son alcoolémie est relevée. Il présente encore 0,56 milligramme d’alcool par litre d’air expiré, soit 1,12 gramme d’alcool par litre de sang.
Ce jeudi 8 février, l’agresseur comparaissait devant le tribunal correctionnel de Mende pour agression sexuelle par une personne en état d’ivresse manifeste. Le prévenu au casier judiciaire vierge a affirmé ne se souvenir de rien de sa fin de soirée, lors de laquelle il a bu de très grandes quantités d’alcool en marge du match d’ouverture de la Coupe du monde de rugby entre la France et la Nouvelle-Zélande.
Inscription au Ficher des auteurs d'infractions sexuelles
Valéry Morron, le procureur de la République, a requis à son encontre un an de prison assorti d’un sursis probatoire de trois ans, avec l’obligation de se soigner et de travailler.
Les juges, après avoir écarté l’altération du discernement, l’ont reconnu coupable des faits que lui étaient reprochés. En répression, ils l’ont condamné à six mois de prison assortis d’un sursis probatoire de deux ans, avec obligation de soins, de travailler, ainsi que l’interdiction de fréquenter des débits de boissons. Le prévenu a également été inscrit au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).
Je m’abonne pour lire la suite