Sur fond de dette d’argent, un individu se fait tirer sur sa voiture par son créancier à Villeneuve-lès-Maguelone
|Le mis en cause a fait feu avec un Gomm-cogne tirant des balles en caoutchouc. ML – Wikipedia
Interpellé et placé en garde à vue, le mis en cause, qui a tiré au Gomm-cogne à deux reprises, fait l’objet d’une convocation devant la justice en octobre prochain.
Deux tirs de fusil. L’un au sol. L’autre sur la voiture de la victime au niveau de son pare-brise. C’est ce qui ressort de l’enquête menée par les gendarmes de la compagnie de Castelnau-le-Lez ce vendredi 31 mai, en début de soirée, sur un terrain "occupé par des marginaux", situé à deux pas du château d’eau de Villeneuve-lès-Maguelone.
Cette agression, faisant un blessé très léger (écorché par les brisures de verre du pare-brise), initialement perçue comme une tentative d’homicide, a finalement été requalifiée en violences avec armes. Le mis en cause a même été remis en liberté et fera l’objet d’une convocation devant la justice (COPJ) en octobre prochain.
Des menaces prises au sérieux
Selon son audition de garde à vue, il avait prêté de l’argent à une connaissance mais, voyant qu’il mettait beaucoup de temps à le lui rendre, il avait mis la pression sur ses proches, ces derniers jours. Chose que le débiteur n’a pas appréciée.
Après un échange houleux par téléphone, il lui a annoncé qu’il allait venir lui montrer de quel bois il se chauffait le soir même. Des menaces prises très au sérieux par le créancier qui a attendu son débiteur, arme en main. Il n’a pas hésité à faire usage de son fusil en direction de sa voiture lorsqu’il l’a vu débarqué au sein de sa propriété.
Mains au-dessus de la tête
Après avoir vu son opposant repartir aussi vite qu’il était venu, il a alerté les services de gendarmerie et s’est rendu en mettant ses mains au-dessus de sa tête bien en évidence, comme dans les films.
Si la perquisition du domicile a permis de saisir l’arme incriminée, en revanche les étuis des cartouches de Gomm-cogne (en caoutchouc) avaient disparu. L’enquête a permis d’établir qu’elles avaient été préalablement ramassées avant l’arrivée des forces de l’ordre par une tierce personne pour essuyer les traces.