“Tu sens qu’on t’a volé un truc, c’est un mini-viol” : l’actrice de la série HPI Audrey Fleurot revient sur le tournage d’une scène de sexe

"Tu sens qu’on t’a volé un truc, c’est un mini-viol" : l’actrice de la série HPI Audrey Fleurot revient sur le tournage d’une scène de sexe

Audrey Fleurot à Lille le 17 mars 2023 au Série Mania Festival. MAXPPP – franck castel

La série HPI, diffusée sur TF1, est de retour sur les écrans ce jeudi 12 septembre 2024. Pour l’occasion, l’actrice principale Audrey Fleurot s’est confiée sur certains épisodes de sa carrière, parfois très difficiles.

C’est un carton depuis plusieurs saisons, la série HPI fait enfin son retour sur TF1 ce jeudi soir. Morgane Alvaro, interprétée par Audrey Fleurot, reprendra donc les affaires criminelles à la télévision pour le plus grand bonheur des téléspectateurs. Pour l’occasion, l’actrice de 47 ans s’est dévoilée auprès des lecteurs du Parisien.

"L’omerta doit être folle"

Le milieu du cinéma est particulièrement bouleversé depuis de nombreux mois, voire années, depuis le lancement du mouvement #MeToo, qui encouragent la prise de parole des femmes victimes de violences sexuelles.

Une question a été posée à Audrey Fleurot lors de cette rencontre entre l’actrice et les lecteurs : "Avez-vous vécu des épisodes compliqués ?". Et l’actrice révèle avoir été victime, elle aussi, de violences.

"Jeune actrice, j’ai eu une expérience lors d’une scène d’amour qui ne s’est pas déroulée comme elle était écrite. J’ai dit : 'Mais, je vais me retrouver avec son sexe sur mes fesses en direct car rien n’a été prévu ?' On m’a répondu : 'T’es actrice ou pas ? On ne va pas y passer la nuit.' Là, tu es fébrile et seule, avec l’impression d’avoir la responsabilité du tournage. Quand tu rentres chez toi, tu es comme une merde, tu sens qu’on t’a volé un truc. C’est un mini-viol, des méthodes qui, a priori, n’existeront plus. Le lendemain, tu détestes le réalisateur et le directeur de production te dit que la scène ne sera pas montée", a-t-elle expliqué dans sa réponse relayée par le quotidien.

"Donc, il n’y avait aucune nécessité. Juste une façon détournée de te posséder. Tout ça était normal. Bien évidemment, j’aurais dû dire non. Avec MeToo, on a vécu un truc indispensable. Dans les entreprises, où les salariés se côtoient des années, l’omerta doit être folle", a ajouté la comédienne.

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