Un brouilleur de drones pour interdire les livraisons illicites à la prison de Béziers
|Le matériel a déjà été commandé, il sera installé cette année. Midi Libre
En répondant à une question d’Emmanuelle Ménard, lors des questions au gouvernement, Eric Dupond-Moretti, annonce l’installation de brouilleur de drones à la prison de Béziers.
"Je suis ravie d’avoir obtenu gain de cause", assure Emmanuelle Ménard, la députée de la 6e circonscription de l’Hérault. Mardi, lors des questions au Gouvernement, le Garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti a annoncé qu’un brouilleur de drones allait être installé à Béziers à la prison du Gasquinoy. "L’équipement a été commandé, a confirmé le ministre, il sera installé dans le courant de l’année 2024. Une première équipe de faisabilité sera sur place le 30 avril."
Un dossier de longue haleine
"C’est un dossier sur lequel je travaille depuis longtemps, a expliqué Emmanuelle Ménard. Je lui ai rappelé cette problématique quand il est venu à Béziers. Il savait donc que je lui poserai la question devant la représentation nationale. Je suis contente de cette réponse pour les policiers, mais aussi pour les surveillants qui m’avaient alerté et aussi pour la chaîne judiciaire. Ils sont tous très occupés à cause de cette problématique. C’est une véritable bonne nouvelle."
Lors de sa question au gouvernement, Emmanuelle Ménard a rappelé tout ce qui avait été récupéré par les policiers et les surveillants. La cocaïne, le cannabis, mais aussi une arme en céramique. Elle a aussi assuré que selon les surveillants de la prison, il rentrait sans doute trois ou quatre fois ce qui a été saisi.
Prison de Béziers : feu vert pour le brouilleur anti-drones ! pic.twitter.com/e0mXwDlpzH
— Emmanuelle Ménard (@emenard34) April 2, 2024
Une preuve de considération de la part du ministre
"C’est un dossier qui me tenait vraiment à cœur. Et c’est une véritable satisfaction pour l’élue que je suis car j’aurais pu attendre longtemps une réponse. Mais non, même si nous avons des divergences sur de nombreux points, il y a eu consensus sur ce problème. Cette réponse est comme donner gain de cause à l’établissement pénitentiaire. C’est aussi une preuve de considération pour le travail que je fais dans l’hémicycle. C’est une considération de la part du ministre qui aurait pu faire une annonce à n’importe quel moment et me couper l’herbe sous le pied."