Un car belge et ses 50 passagers caillassés sur l’autoroute A9, près de Béziers
|C’est depuis ce pont, non loin de l’aire d’autoroute Lespignan sud, que le projectile aurait été lancé. Google Streetview/Mars 2023
Un bus belge a été pris pour cible sur l’A9, près de Béziers, dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 mai.
Un drame évité de peu… Les faits remontent à la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 mai. Ce soir-là, peu après minuit, un chauffeur de bus, Glenn Meuris, 34 ans, ramène 49 vacanciers flamands, ainsi qu’un second conducteur, de Salou, une station balnéaire de la Costa Daurada, en Espagne.
Alors qu’il vient de reprendre le volant, entre l’Aude et l’Hérault, sur l’autoroute A9, le trentenaire entend un choc violent résonner : "J’ai heureusement pu me garer rapidement. Les gens criaient à l’étage et je suis vite allé voir ce qui se passait", a-t-il expliqué à nos confrères du média belge, 7sur7.
"Une pierre avait traversé la vitre"
Le routier s’arrête ainsi sur l’aire de Lespignan sud, non loin de Béziers. Il constate alors un trou dans le pare-brise supérieur de son autocar : "Une pierre avait traversé la vitre pour se retrouver sept rangées plus loin !", a-t-il confié. Si le caillou n’a touché aucun passager, quatre personnes, assises sur les sièges avant de ce bus à impériale, ont reçu des éclats de verre lors de l’impact. Sans pour autant être blessées, indique encore 7sur7.
Mais les conséquences de cet acte auraient pu être bien pires : "Imaginez si cette pierre avait atterri un peu plus bas, sur mon pare-brise. J’aurais perdu le contrôle du bus, avec 51 personnes à bord", commente le chauffeur. Glenn Meuris a tout de suite contacté les autorités et les forces de l’ordre.
D’autres véhicules touchés ?
Le peloton motorisé de Narbonne (PMO) et le peloton autoroutier de Poussan (PA) sont arrivés sur place pour effectuer les premières constatations car une dizaine de véhicules auraient été touchés par des jets de pierre, selon une source proche de l’enquête. C’est le PMO qui est chargé de l’enquête. L’entreprise de dépannage Delvaux.S, d’Aspiran, est intervenue afin de sécuriser le pare-brise troué en l’enturbannant de film plastique et le bus a pu reprendre sa route.
Cette histoire rappelle évidemment celle de Gheorghe Tibil, chauffeur roumain tué par une plaque d’égout balancée depuis un pont, dans la nuit du 10 mai dernier, sur une autoroute belge, près de Namur.