Un duo Ponce-Castella pour la corrida “goyesque” de la feria du Riz à Arles

Un duo Ponce-Castella pour la corrida "goyesque" de la feria du Riz à Arles

Enrique Ponce lors de la Pentecôte nîmoise Midi Libre – MiKAEL ANISSET

Composée d’une course camarguaise en ouverture, de deux corridas (dont la traditionnelle "goyesque") et d’une novillada sans picadors, la feria du Riz 2024 à Arles se déroulera les 6, 7 et 8 septembre.

Avec une course camarguaise comptant pour le trophée des As et mettant en lumière les qualités de taureaux de sept manades différentes s’ouvrira l’annuelle feria du Riz sur la piste des arènes d’Arles. Un week-end de début du mois de septembre parmi les plus attendus de la fin de temporada française.

Les adieux définitifs en France d’Enrique Ponce

Rendez-vous toujours majeur du calendrier arlésien, la corrida goyesque à l’affiche le samedi 7 septembre, va revêtir pour cette nouvelle édition un caractère particulier et inévitablement chargé d’une forte émotion. Pour se mesurer aux toros de Garcigrande dans un mano a mano où il alternera avec Sébastien Castella, autre figura du cartel, Enrique Ponce fera à cette occasion ses adieux définitifs à l’afición française. À 52 ans (bien sonnés), le maestro a repris cette année le chemin des arènes pour une ultime saison. Après Nîmes, où pour Pentecôte il a pu à nouveau montrer toute la dimension de son toreo, et Istres tout récemment au cours d’une journée d’apothéose, Enrique Ponce va, en terre arlésienne, signer ses dernières faenas sur le sol français. Un grand moment de la tauromachie contemporaine.

Christian Marti décorera la "goyesque"

Pour offrir à la goyesque 2024 une note totalement inédite, Arles a choisi pour cette fin d’été une nouveauté absolue. Très majoritairement, depuis 2005, proposée à des peintres, la décoration de la piste sera cette année l’œuvre d’un décorateur de cinéma dont la carte de visite démontre le renom dans les milieux du 7e art. Christian Marti, après des études aux Beaux-Arts de Toulouse, a d’abord travaillé pour le théâtre avant de rejoindre celui du cinéma dès 1988. Depuis, de Germinal au Hussard sur le toit, en passant par Jacquou le Croquant ou Simone, le voyage du siècle, qui lui a valu le César 2023 du meilleur décorateur, a participé à plus d’une trentaine de longs-métrages. Pour la création qu’il prépare dans le cadre du week-end du Riz, il sera secondé par le peintre Tom Garcia, artiste particulièrement attaché à la culture du toro.

Les toros de Valverde et un cartel international pour la clôture

Pour la journée du dimanche 8 septembre, double proposition. En matinée, place d’abord à six aspirants toreros représentants les écoles taurines. Ils auront, dans la catégorie sans picadors, à combattre le bétail de l’éleveur français Jacques Giraud. L’après-midi, pour le baisser de rideau, Jean-Baptiste Jalabert, empresa des arènes, a demandé à Jean-Luc Couturier, propriétaire des toros de Valverde, de présenter un lot de sa ganaderia. Ils seront affrontés par un trio de matadors composant une affiche très internationale. Avec le Colombien Juan de Castilla (très remarqué à Madrid face aux toros de Miura), le Vénézuélien Jesús Enrique Colombo et le Français Maxime Solera, honneur à l’engagement, la sincérité et la vaillance.

Réservation : ouverture des abonnements le 8 août, ouverture des corridas séparées le 20 août. Tél.08 91 70 03 70.

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