Un élève du collège Clemenceau de Montpellier perd connaissance après avoir pris deux coups dans la nuque par un camarade
|La famille de Pierre veut comprendre ce qu’il s’est passé à l’heure de la sortie des cours, ce vendredi 14 juin. Midi Libre – GIACOMO ITALIANO
Vendredi 14 juin, un élève de 5e de la cité scolaire Clemenceau perd connaissance après avoir reçu deux coups violents à la nuque par l’un de ses camarades. Les parents ont porté plainte et attendent une confrontation.
Il était 16 h, ce vendredi 14 juin au collège Clemenceau. "Alors que tous les élèves se dirigent vers la sortie, un camarade de la classe de Pierre lui porte un violent coup de poing à la nuque", raconte son père, Sylvain Gendrot.
Une plainte a été déposée au commissariat
Le lundi suivant, une plainte est déposée au commissariat "pour violence sur un mineur de 15 ans", indique le procès-verbal. "La confrontation qui aura lieu au collège, le 28 juin entre tous les intéressés, donnera lieu à une déclaration qui sera adressée au rectorat", informe Sylvain Gendrot.
La famille veut comprendre pourquoi Pierre, élève de 5e se retrouve au sol, "complètement étourdi" à l’heure de quitter le collège.
Quand il se relève, des insultes fusent de part et d’autre "et ce même élève lui assène un nouveau coup à la nuque. Pierre perd alors connaissance. Il est secouru par une maman visiteuse, qui le place en PLS". Avertis, les parents foncent au collège, "mais le rôle du collège n’était-il pas d’appeler les secours, vu qu’il y avait perte de connaissance ?".
"En attendant, Pierre a perdu le sourire, l’envie de jouer, il ressasse les événements. C’est sans rapport, mais l’an prochain, il change de collège car nous déménageons. Et c’est tant mieux…".
Des tensions dans la cité scolaire
Des tensions règnent depuis plusieurs semaines, entre les différents personnels de la cité scolaire et la proviseur, Valérie Vauthier-Desmaretz, dénoncées par le syndicat SNALC. Des problèmes relationnels qui auraient entraîné un certain nombre d'arrêts de travail dans les effectifs. Ceux-ci ont été remontés au rectorat de l’académie de Montpellier, qui dit "connaître" la situation. "Un suivi spécifique a été mis en place par le Rectorat de l’académie de Montpellier et la direction des services départementaux de l’Éducation Nationale. Tout a été mis en œuvre, notamment en termes de remplacement, pour assurer le bon déroulement des examens et la préparation de la rentrée scolaire."
Entre l’incident du 14 juin et ces tensions, rien n’indique qu’il puisse exister un lien.