Venus d’Espagne, de Belgique et des États-Unis, les musiciens de Malesa ont fait danser les passants devant le Polygone de Montpellier

Venus d'Espagne, de Belgique et des États-Unis, les musiciens de Malesa ont fait danser les passants devant le Polygone de Montpellier

Venus d’Espagne, de Belgique ou même des États-Unis, ils se sont rencontrés à Valencia. Cet été, Malesa traverse le sud de la France pour faire entendre sa musique là où elle les mènera, notamment à Montpellier.

Ils sont six et ils sont bien équipés. Installés devant l’entrée du centre commercial du Polygone, à Montpellier, ils jouent de la guitare classique et électrique, de la basse, de la clarinette et toute sorte d’éléments de percussion, et voyagent avec micros, amplis et enceintes nécessaires pour que tout sonne comme il se doit. Même une table complète la scène, comme si on était dans un petit salon. Habitués à voir des musiciens dans les rues, les Montpelliérains ont été interpellés par un tel étalage, moins fréquent.

Le groupe s’appelle Malesa et est basé à Valence, en Espagne, bien que ses membres aient des origines très variées. Víctor, Miguel et Javier sont Valenciens, tandis qu’Alberto vient de Lanzarote, aux Canaries. Raoul vient de Belgique et Mike de Pennsylvanie, aux États-Unis. "Nous avons tous des influences très différentes, mais nous avons réussi à faire en sorte que tout s’imbrique", se félicite Miguel.

Rumbas, bonne ambiance et télétravail

Ils font tous partie du même collectif au centre social autogéré auquel ils appartiennent, où ils ont déjà joué plusieurs fois. "C’est là que nous avons grandi et que nous composons", affirme Víctor. "L’idée est de tourner les chansons pour voir comment elles sont accueillies par le public avant de les enregistrer." Leurs rumbas au rythme des palmas – claquement des mains flamenco – et leurs paroles en espagnol attirent les curieux qui s’arrêtent regarder, faire don de quelques pièces ou danser.

"Hier, nous avons joué à Nîmes et tout s’est très bien passé", assure Alberto, "Pato" (canard en espagnol, NDLR) pour les amis. "Ce que nous aimons le plus, c’est l’ambiance que nous créons avec notre musique. Nous voulons la partager avec le plus grand nombre possible." C’est pourquoi ils ont décidé de prendre la route cet été, en faisant coïncider leurs jours de congé. "J’ai ramené mon ordinateur pour télétravailler !", rit Víctor.

"Nous chantons à la vie"

À l’instar de leurs racines, leurs professions, en dehors de la musique, sont très diverses : l’un est jardinier, l’autre éducateur social, chimiste, technicien du son, comptable… Ce qui unit les six artistes, c’est leur amour pour la musique. "Nous chantons à la vie, explique Miguel, la joie ne devrait être piétinée par personne." Et cette joie se lit dans le sourire de complicité qui se dessine sur leurs visages lorsqu’ils se lancent dans un nouveau morceau.

Pour Víctor, Malesa est "l’herbe folle qui pousse partout". Ils ont décidé de rester quelques jours à Montpellier, alors gardez l’oreille ouverte, vous les croiserez peut-être. Mais pas forcément sur leur emplacement de ce lundi…

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