80 ans de la Libération à Montpellier : le 21 août 1944 éclatait une fusillade place de la Comédie, causant trois morts et des blessés

80 ans de la Libération à Montpellier : le 21 août 1944 éclatait une fusillade place de la Comédie, causant trois morts et des blessés

La place de la Comédie à Montpellier. Midi Libre – SYLVIE CAMBON

Des Montpelliérains s'en prennent à une milicienne aux abords de la Comédie laissant croire aux soldats en transit qu'ils étaient en danger. Ces derniers ouvrent le feu. 

"Cette fusillade a éclaté sur un malentendu", explique le guide Bernard Massé. Il y a 80 ans pourtant, jour pour jour, trois personnes sont mortes sur la place de la Comédie et plusieurs autres ont été blessées. Van Xuan, militaire animiste de 27 ans, Michelle Costeau à peine âgée de 16 ans et Lucienne Guillemard, 36 ans, sont tombés sous les balles allemandes. 

Des soldats allemands en transit vers le sud est

Après le débarquement en Provence le 15 août, les forces allemandes sont sur le départ. Montpellier est un passage obligé entre le Roussillon et la Provence. Des convois allemands transitent par la Comédie. Docteur en histoire contemporaine à lu'niversité Paul-Valéry de Montpellier, Alain Alquier a retracé le déroulement des faits dans une publication des Etudes héraultaises. "Le 21 août 1944, vers 19 h, des Montpelliérains se laissent aller aux débordements que connaît la France à la Libération. Une milicienne est arrêtée et subit la colère de la foule. Elle est insultée, battue, déshabillée puis tondue." Conduite au commissariat, rue Boussairolles, "le cortège déchaîné arrive sur la Comédie dan un grand vacarme d'où s'échappent des 'A mort, à mort !'". 

Une unité allemande en transit vers le sud estest positionnée à l'entrée de l'Esplanade. La tension dans le cortège sème la confusion. Se croyant en visés par les cris, "quatre ou cinq soldats allemands ouvrent le feu. plusieurs rafales sont tirées." Un autre lance une grenade qui blesse mortellement un militaire de la 3e Compagnie des Groupements Militaires d’Indigènes Coloniaux Rapatriables.  Des passants sont fauchés au passage. Michelle Costeau, 16 ans, meurt d'une balle en pleine poitrine. Lucienne Guillemard, 36 ans, reçoit une balle en plein front. 

Les gardiens de la paix présents portent secours aux trois blessés qui sont conduits à l'hôpital. Les soldats quittent Montpellier dans la soirée. 

Lire l'intégralité du récit en cliquant ici (site des Etudes héraultaises). Je m’abonne pour lire la suite

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