Les joueuses brésiliennes de rugby à sept ont eu de beaux échanges avec les Sud Aveyronnais à Saint-Affrique

Les joueuses brésiliennes de rugby à sept ont eu de beaux échanges avec les Sud Aveyronnais à Saint-Affrique

L’équipe brésilienne (en blanc) lors d’une rencontre amicale vendredi avec 25 jeunes joueuses aveyronnaises. Midi Libre – J.M COGNOT

l’essentiel Arrivées il y a deux semaines dans le cadre de leur préparation aux JO, elles partent ce dimanche pour le village olympique. Entre entraînements, visites et rencontres, leur programme était chargé.

Dans le cadre du label Terre de jeux 2024 attribué à la communauté de communes, la Ville vient d’accueillir, depuis le dimanche 7 juillet, en partenariat avec le Département, l’équipe nationale féminine du Brésil de rugby à sept pour un stage de préparation. Soit quatorze joueuses, avec une moyenne d’âge de vingt-cinq ans, et six personnes dans l’encadrement. Logées dans la résidence hôtelière le 1837.

"On est super bien installé et on a toute la tranquillité," déclare Joao Luiz Da Ros, entraîneur assistant et analyste vidéo. Âgé de 42 ans, il a été joueur professionnel au sein de l’équipe du Brésil de rugby à quinze de 1998 à 2018. En parallèle, de 2000 à 2025, il faisait partie de l’équipe brésilienne de rugby à sept. Il a aussi joué pendant deux saisons en France, en 1995 au Sporting Club universitaire de France à Paris et en 2006 à Dijon. En 2023, il était analyste vidéo pour l’équipe de France des moins de 18 ans de rugby à quinze.

Les joueuses brésiliennes de rugby à sept ont eu de beaux échanges avec les Sud Aveyronnais à Saint-Affrique

Jeu entre les enfants de l’école du RCSA et les Brésiliennes. Midi Libre – J.M COGNOT

Au Brésil, le centre d’entraînement de l’équipe nationale féminine de rugby est basé à São Paulo. Elle compte trente joueuses et un staff de dix personnes. "Les filles suivent des études à l’université et aucune n’a un travail en parallèle," explique Joao Luiz Da Ros. "Elles sont issues de différents milieux sociaux et de différentes régions du Brésil. Au niveau mondial, le Brésil est classé 10e en rugby à sept féminin. Quant au rugby à quinze féminin, c’est tout nouveau. Le Brésil joue au rugby masculin à quinze au niveau international depuis les années 1960."

Entraînements intensifs

L’équipe féminine de rugby brésilienne participe depuis trois ans à un circuit mondial qui dure six mois. Le dernier a pris fin en mai. "On a eu une saison très intense et on s’est qualifié pour la première fois à la coupe du monde féminine de rugby à quinze qui aura lieu en Angleterre en 2025," indique l’entraîneur-adjoint. "Le match de qualification a eu lieu il y a un mois Paraguay contre la Colombie. Il a été gagné par le Brésil. La moitié du groupe présent à Saint-Affrique faisait partie de cette équipe féminine de rugby à quinze."

Les joueuses brésiliennes de rugby à sept ont eu de beaux échanges avec les Sud Aveyronnais à Saint-Affrique

Les Sud Américaines avaient en moyenne un entraînement par jour sur le stade Edmond Devillers mis à disposition. Midi Libre – J.M COGNOT

Depuis leur arrivée à Saint-Affrique il y a deux semaines, les Brésiliennes s’entraînent intensément. Une journée type débute avec le réveil à 7 h, le petit-déjeuner à 8 h, séance de musculation à 10 h à la salle MK La Box, déjeuner à 12 h, entraînement au stade Edmond-Devillers à 15 h, récupération avec immersion dans la glace à 16 h 30, collation à 17 h et dîner à 20 h. "Ce sont des joueuses professionnelles habituées à ce rythme," souligne Joao Luiz Da Ros. "Aux JO, notre objectif est de persévérer et de progresser. Arriver à la 7e et où à la 8e place serait un beau succès." L’équipe brésilienne quitte Saint-Affrique ce dimanche 21 juillet pour rejoindre le village olympique à Paris.

Et dimanche 28 juillet, elles joueront leur premier match contre la France, équipe mondiale numéro 3. Les deux meilleures formations étant l’Australie et la Nouvelle-Zélande. "En rugby à sept, la rencontre comprend deux manches de sept minutes chacune" précise Joao Luiz Da Ros. "Il faut jouer à fond et tout le temps. Aux JO, on fera deux matchs par jour pendant trois jours."

"À Saint-Affrique on a pu faire tout ce que l’on souhaitait avec un bon terrain."

"On a pu jouer un match amical contre l’Australie et l’Afrique du Sud à Montpellier," précise Joao Luiz Da Ros. "C’est très important pour que les joueuses retrouvent leurs marques suite au match à quinze où seule la moitié de l’effectif était sur le terrain." Lors du deuxième contre l’Afrique du Sud elles ont joué comme elles le souhaitaient. "À Saint-Affrique, on a pu faire tout ce que l’on souhaitait avec un bon terrain, de bonnes installations, un bon hôtel et des gens sympas."
 

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