Treize danseurs pour une création contemporaine collective à découvrir à Saint-Affrique

Treize danseurs pour une création contemporaine collective à découvrir à Saint-Affrique

hacun, avec sa propre identité, apporte au groupe ses envies, ses idées et ses affinités musicales. MIDI LIBRE – J.M COGNOT

Accompagnés d’une chanteuse, ils se produisent en spectacle ce mercredi 31 juillet, à 20 h, à la salle des fêtes, dans le cadre d’une résidence de dix jours.

Durant l’été 2021, Inès, Éva, Alexia, Margaux, Chloé et Louis, des danseurs d’horizons divers ont offert au public Saint-Affricain le premier opus de leur festival Pourquoi je danse ?. Et ce à l’initiative de deux sœurs saint-affricaines, Inès et Éva André qui ont créé la Cie Inès & Éva. Inès, 26 ans, vit à Paris. Éva, 24 ans, va à Marseille.

Une journée autour de la danse

De 14 h 30 à minuit, au jardin public, marché d’artisans créateurs. À 15 h 30, au jardin public ou à la salle des fêtes, conférence dansée qui abordera le métier d’artiste et celui de professeur de danse. Suivra une initiation au breaking ouverte à tous. C’est un style de danse qui évoquera le hip-hop des origines à nos jours avec des démonstrations. À partir de 18 h, des tapas seront servies avec un dessert, le tout préparé par La Table du Lieu-dit (réservation conseillée au 06 76 82 34 22). Buvette sur place.

Aujourd’hui, la Cie propose l’acte 4 du festival Pour quoi je danse ? avec en point d’orgue, ce mercredi soir, à 20 h, à la salle des fêtes, un spectacle de clôture, une création collective. Âgés de vingt à trente ans, ils seront treize sur scène, sept danseuses, quatre danseurs et une chanteuse. Ils viennent de Paris, de Bretagne, d’Aveyron, de Lozère, de Bourgogne et du Gard. Ont été formés à New-York, Lyon, Paris, Montréal, Montpellier et Barcelone.

Tous sont des professionnels du spectacle. Certains évoluent sur scène, d’autres en tant que pédagogue ou dans le milieu des battles. En première partie du spectacle, trois créations seront présentées. Margaux Vibert, 26 ans, de Quimper dans le Finistère, danseuse et chorégraphe, fera un solo appelé Bouge ou de l’injonction à l’impulsion. Élaboré en juin à Montréal, il traite "de la gestion de l’anxiété".

"Chacun a ses envies, ses idées, ses affinités musicales"

Louis Giraudeau, 25 ans, est danseur et chorégraphe. Il présentera un trio appelé Vulture’s House. "C’est une pièce dans un monde onirique qui suit l’histoire d’un personnage. Il doit faire un choix dans son rapport aux émotions, que ce soit l’évitement ou l’acceptation." La troisième pièce est signée par le Saint-Affricain Sébastien Montagne, chorégraphe et formateur à The Village. Il présentera sa pièce appelée Les Résistantes avec ses élèves de l’école de danse de Frédérique Guillot.

La deuxième partie du spectacle réunira tous les acteurs de ce festival, une quinzaine, dans une création collective qui a pour thème l’Union et l’Unité d’une manière générale. "Dans le cadre d’une résidence de dix jours, on a créé un spectacle où chacun amène sa contribution dans son domaine, déclare Inès André. On ne se connaissait pas forcément. Chacun a une identité avec ses envies, ses idées, ses affinités musicales."

Tarif spectacle : 12 €, réduit 10 €, gratuit pour les moins de 12 ans.

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