Olivier Dall’Oglio : “ C’est un réel plaisir de retrouver le Gallia Club de Lunel, un très bon club amateur.”

Dans sa carrière, Olivier Dall’Oglio a notamment joué à Alès et Perpignan EPA – SEBASTIEN NOGIER

Ce mercredi 31 juillet à 18 h, Montpellier et Saint-Étienne s’affrontent à Fernand-Brunel en match amical. Une rencontre particulière pour l’entraîneur des Verts et ancien coach du MHSC, originaire d’Alès.

C’est la première fois que Lunel accueille un match entre deux clubs de Ligue 1. Y êtes-vous pour quelque chose ?

Un peu à vrai dire, même si je pense que les deux clubs ont poussé pour que la rencontre se tienne à Lunel. C’était une manière de rendre hommage au club du Gallia et à son président. Richard Nacarlo a émis une très forte volonté de recevoir les deux équipes puisque ce sont ses deux clubs de cœur.

Connaissiez-vous personnellement le Gallia Club de Lunel ?

Je suis ami avec Nicolas Le Bellec qui est l’entraîneur. C’est un réel plaisir de retrouver le Gallia. C’est un très bon club amateur. J’ai eu aussi l’occasion de rencontrer Monsieur Nacarlo et son comité il y a quelque temps. On est déjà descendu sur la commune, en amont de la rencontre, afin de visualiser le terrain. C’est un plaisir de pouvoir revenir dans la région. C’est une région que j’aime beaucoup.

Quel est votre état d’esprit avant de retrouver, pour la première fois, votre ancien club le MHSC ?

Ça va forcément être quelque chose de spécial. Ça sera avec plaisir de retrouver des visages familiers comme le président, le staff, Michel Der Zakarian mais aussi quelques joueurs comme Téji Savanier. C’était mon capitaine et je n’ai pas pu le revoir depuis.

Pour vous, quelle est votre philosophie du football ?

Elle est calquée sur du spectacle, effectivement, mais pas seulement. Je veux bien faire du jeu offensif mais à condition d’avoir d’abord une bonne assise défensive. Je veux qu’on soit solide derrière. Ce n’est qu’après, que l’on peut construire des animations offensives. Même si je souhaite qu’on marque des buts, la priorité c’est l’équilibre dans mon équipe.

Comment jugez-vous la préparation de l’ASSE jusqu’à présent ?

Au niveau de l’état d’esprit, très bien. Étant donné que beaucoup de nos joueurs ne sont pas encore revenus de blessure, nous avons fait monter énormément de jeunes issus du centre de formation. Même si je récupère des éléments petit à petit, il me manque encore du monde par rapport à mon ossature de la dernière saison. Cette grosse revue d’effectif bénéficie aux jeunes joueurs qui gagnent en expérience avec l’apport de joueurs confirmés, comme notre recrue Yunis Abdelhamid, Montpelliérain et qui a longtemps été capitaine à Reims. Le mercato dure jusqu’au mois d’août et nous n’avons pas encore recruté tous les joueurs que l’on souhaite. Mais je suis satisfait de ce que j’ai pu constater, même si nous ne sommes encore qu’à la moitié de la préparation.

Ressentez-vous une motivation différente chez vos joueurs, à l’approche de retrouver la Ligue 1 pour certains et de la découvrir pour d’autres ?

Bien sûr ! Il y a une excitation pour les jeunes qui découvrent l’élite mais aussi pour ceux qui l’avaient quitté en pensant ne peut-être plus jamais la revoir. Cette saison, on a une mission, c’est de se maintenir et les joueurs le savent. Sur le plan individuel, c’est une immense motivation pour eux. Mais la Ligue 1, c’est autre chose. Ils doivent être conscients qu’on risque de gagner moins. Mentalement, il faudra être encore plus fort que la saison passée. En tout cas, ils ont envie d’y rester dans cette Ligue 1, je le sens déjà.

Avez-vous observé des changements notoires dans la manière dont fonctionne le club, depuis son rachat par Kilmer Sports Ventures ?

Oui, même si on s’en apercevra plus tard. Les nouveaux propriétaires vont nous emmener leur expérience. En étant passé dans des clubs comme Arsenal et Milan, ils auront forcément des choses à nous raconter. Ce que je trouve très intéressant, c’est qu’ils ont eu le respect de garder pratiquement tout le monde au club, de continuer avec les personnes déjà en poste. Ce sont de nouveaux propriétaires qui arrivent avec une force financière mais pas seulement. C’est rassurant parce qu’ils ont la capacité de pouvoir nous aider, que ce soit sur la data ou le recrutement.