Manon et Amira, surveillantes d’activité à la piscine Nemausa de Nîmes : “Léon Marchand, on en parle beaucoup”

Manon et Amira, surveillantes d’activité à la piscine Nemausa de Nîmes : "Léon Marchand, on en parle beaucoup"

Pour Manon et Amira, cet été, il s’agit d’ouvrir l’œil ! Midi Libre – Pierre Meuriot

Quand vient l’été, les emplois saisonniers sont à la mode. Restaurants, bars, supermarchés… Pour leur première expérience, Manon et Amira ont fait le choix de travailler à la piscine Nemausa en tant que surveillantes d’activité.

Si vous êtes passés par la piscine Nemausa cet été, vous avez peut-être croisé Manon et Amira, deux jeunes femmes pétillantes qui veillent sur les baigneurs avec un sourire contagieux et un œil vigilant.

Deux amies, une passion commune

Manon et Amira, ne sont pas nées dans l’eau, mais on pourrait presque le croire. "On est au Nautique Club Nîmois depuis plus de dix ans", raconte Manon, étudiante en licence à la Faculté d’éducation de Nîmes. "On s’est suivies, on était ensemble en compétition." Après avoir commencé la natation dès leur plus jeune âge, c’est tout naturellement qu’elles ont fait leurs premiers plongeons dans le monde de l’emploi saisonnier en tant que surveillantes d’activités cet été. "C’est notre première année comme on a 18 ans", ajoute Amira, étudiante en fac de biologie.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, leur rôle ne se limite pas à surveiller les baigneurs qui font des longueurs. "Il y a une différence entre les surveillants de baignade et nous", précise Manon. "Nous, on a le BNSSA (Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique, Ndlr), donc on peut aussi faire du secourisme." Un petit plus qui fait toute la différence ! Mais leur travail ne s’arrête pas là. "On ne donne pas de cours, mais on nous demande souvent des conseils. Puis, on a une attache sentimentale à cette piscine", explique Amira tout sourire.

L’effet Léon Marchand

Ce qui plaît le plus à ces jeunes surveillantes, c’est sans aucun doute le contact humain. "Les échanges avec les adhérents, c’est ce qui rend le job sympa", raconte Manon. Et quand on leur demande une anecdote croustillante de l’été, toutes deux haussent les épaules en souriant : "Pas grand-chose à raconter. Les gens qui viennent à Nemausa savent nager, ils viennent surtout pour faire des longueurs. Il ne s’est rien passé d’extraordinaire." Mais après tout, dans leur métier, pas de nouvelle, bonne nouvelle, non ?

À quelque 700 kilomètres de là, depuis le début des Jeux Olympiques de Paris, un certain Léon Marchand fait beaucoup parler de lui, et l’effet est palpable jusque dans les bassins de Nemausa. "Léon Marchand, on en parle beaucoup oui", confirment les deux jeunes femmes. Et qui sait, peut-être que parmi les nageurs qu’elles surveillent aujourd’hui se cache le prochain prodige de la natation française…

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