“Nous avons besoin d’eux” : retour à la liberté pour les oiseaux soignés de l’association Goupil

Les oiseaux ont été présentés par les membres de l’association. MIDI LIBRE – EBG

Ce mercredi 28 juillet, pigeons, faucons et chouettes se sont envolés depuis le parvis de l’Ermitage. Ils ont été relâchés après soins dans la clinique de l'association. 

"Ce sont des oiseaux qui ont peur des humains, des animaux sauvages", explique Marie-Pierre, l’une des bénévoles de l’association héraultaise Goupil. Au pied de l’Ermitage, sur le parvis qui surplombe la capitale cévenole, l’association a, ce mercredi 28 août, rassemblé une petite foule de curieux, venus assister au traditionnel lâcher d’oiseaux. Depuis 16 h, divers stands et ateliers, dont un lâcher de livres, ont animé l’espace, dont la cour de la chapelle, ouverte à cette occasion.

Les pigeons ont été les premiers à s’envoler. MIDI LIBRE – EBG

Sensibiliser au sauvage

Tout au long de l’année, "29 équivalents temps plein" chez Goupil travaillent à recueillir les animaux sauvages blessés, puis les soignent, entre les murs d’une clinique installée à Laroque. Après des mois de convalescence, certains des oiseaux sont enfin relâchés, face au public. "C’est pour vous sensibiliser à l’importance de ces animaux qu’on les relâche ici, rappelle Marie-Pierre. Nous avons besoin d’eux !".

Les membres de l’association ont encouragé les gens à faire appel à eux. MIDI LIBRE – EBG

D’abord, deux pigeons sont sortis des boîtes en cartons, avant d’être présentés de près aux spectateurs. "Pour certains, ce sont leur premier vol vers la liberté". Les volatiles se hâtent de battre les ailes en direction du crassier. Puis c’est au tour de faucons, de petite taille, d’être relâchés. Plus hargneux, ces animaux suscitent l’attention des plus jeunes, inquiètent aussi, cet éleveur de poules. Pour le lâcher de chouettes en revanche, il faut attendre la tombée de la nuit, pour que l’animal nocturne retrouve son espace naturel, sans être bouleversé.