Une réclamation pour Adolphe, des médailles qui nous changent… Revivez la folle journée de l’athlétisme français aux Paralympiques

Une réclamation pour Adolphe, des médailles qui nous changent… Revivez la folle journée de l’athlétisme français aux Paralympiques

Le guide Jeffrey Lami et son coureur Timothée Adolphe en finale du 400m T11. MAXPPP – Andrew Matthews

Trois médailles en athlétisme, c’est rare pour le sport français ! Les Bleus ont fait le show ce dimanche 1er septembre au stade de France, avec une pincée de suspense pour Timothée Adolphe, qui a fait appel sur le 400m T11.

Du bleu-blanc-rouge qui monte sur les podiums d’athlétisme, on avait oublié. Oublié à quel point c’est un sentiment agréable. Il est vrai qu’en France, ces dernières années, on avait appris à savourer les performances des autres, à s’enthousiasmer à travers leurs records, faute d’avoir des Tricolores au top.

Les "Paras" nous font redécouvrir ce goût du frisson français sur la piste d’athlé. La veille, c’était Antoine Praud sur 1500m, revenu du diable vauvert, qui nous redonnait le sourire.

Ce dimanche 1er septembre, les Bleus nous ont permis une chose en plus, et pas des moindres : atténuer le blues de rentrée. Déjà, la fraîcheur de Gloria Agblemagnon, 26 ans, qui a explosé son record personnel au lancer de poids (14,43 mètres, ex 13,90m) et s’est invité sur le podium des F20 (handicap mental) avec une inattendue médaille d’argent. Autre breloque surprise, le saut en longueur T37 de Manon Genest. La native de Chateauroux, 31 ans et jeune maman, a égalé son record personnel (4,59 m) pour monter sur la boîte, elle qui est passée par le para-triathlon ou des épreuves de sprint comme le 200 m ou le 400 m.

Réclamation vaine pour Timothée Adolphe

Une troisième médaille en athlétisme s’est ajoutée dans la soirée dimanche. Trois, une sacrée perf' sur le papier. Mais l’argent obtenu par Timothée Adolphe sur le 400m T11 (non-voyant), dans une ambiance une nouvelle fois magique, laissait une vilaine amertume dans la bouche.

Le numéro un mondial et son guide Jeffrey Lami, à l’avant toute la course, se sont un poil délités sur la fin. Fatal. "On est déçu, on voulait l’or, évidemment. On sait qu’on a tellement mieux dans les jambes. Je suis le plus rapide mais pas le plus résistant. Ce soir, ça s’est vu. Les autres font la course de leur vie", regrettait-il, malgré tout fair-play.

Les 80 derniers mètres du vainqueur vénézualien Enderson Santos étaient en effet impressionnants. Tellement, que c’en est louche ? Le staff français a décidé de porter réclamation. Dans le finish, le guide semble traîner, tirer, son coureur. Ce qui est interdit.

En toute fin de soirée, les juges ont finalement rejeté la plainte. Adolphe restera en argent. Il tentera de lâcher sa frustration sur le 100m les 4 et 5 septembre.

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

(function(d,s){d.getElementById("licnt2061").src= "https://counter.yadro.ru/hit?t44.6;r"+escape(d.referrer)+ ((typeof(s)=="undefined")?"":";s"+s.width+"*"+s.height+"*"+ (s.colorDepth?s.colorDepth:s.pixelDepth))+";u"+escape(d.URL)+ ";h"+escape(d.title.substring(0,150))+";"+Math.random()}) (document,screen)