Une chatte retrouvée pendue, accrochée “comme un trophée” sur un mur : le voisin suspecté placé en garde à vue avant d’être remis en liberté

Le voisin avait déjà menacé et posé des pièges pour elle (illustration). Unsplash – Jaye Haych

Une chatte a été retrouvé pendu ce mercredi 4 septembre 2024 à Montardon, au nord de Pau. Le voisin suspecté a été placé en garde à vue puis remis en liberté.

L’association Adap 64 a fortement dénoncé un acte de cruauté survenu à Montardon, au nord de Pau, où une chatte nommée Rosie a été retrouvée pendue le mercredi 4 septembre 2024, rapporte SudOuest.

Une chatte "câlin" et "joueuse"

C’est le pénaliste Thierry Sagardoytho, engagé dans la défense des animaux, qui a partagé la publication de l’Adap 64. "Douce Rosie a été retrouvée pendue, accrochée comme un trophée sur le mur de séparation des deux propriétés", a décrit L’association, qui recueille les animaux abandonnés dans la région paloise.

L’animal, décrit comme "câline, joueuse, petit rayon de soleil" de sa famille, a été victime d’un acte cruel après que son voisin avait déjà menacé et posé des pièges pour elle.

La gendarmerie de Serres-Castet a pris en charge l’affaire suite à la plainte du propriétaire. Le voisin suspecté, chez qui plusieurs pièges ont été découverts, a été placé en garde à vue avant d’être remis en liberté en attendant la suite de l’enquête.

Il pourrait être poursuivi pour "acte de cruauté" envers un animal, un délit passible de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende. "Cette pauvre petite chatte ne méritait pas ce sort révoltant de cruauté", a réagi Me Sagardoytho en ajoutant que l’Adap se constituera partie civile dans cette affaire.

Une terrible découverte

L’Adap 64 a également exprimé son indignation dans un long post Facebook, soulignant "la lente et douloureuse agonie" de Rosie et la souffrance de sa famille qui a fait la terrible découverte au matin. "Nous souhaitons beaucoup de courage à la très touchante famille de Rosie, ainsi qu’à d’autres voisins… qui vivent tous dans la crainte", a poursuivi l’association, en évoquant d’autres animaux du quartier menacés.

Cet acte barbare a profondément choqué les défenseurs des animaux, renforçant la volonté de l’Adap 64 de poursuivre en justice le voisin suspecté. "La justice passera !" a conclu l’association, espérant que l’affaire aboutisse à une condamnation devant le tribunal correctionnel.