Football : Nîmes Olympique, il faut que ça change

Football : Nîmes Olympique, il faut que ça change

Le penalty de Camara, qui trompe ici l’ex Croco Maraval, a permis à NO de sauver un point. Midi Libre – ALEXIS BETHUNE

National / Nîmes Olympique 11e après 4 journées. L’entraîneur Adil Hermach multiplie les changements, sans succès. Il cherche la bonne formule.

On l’avoue, on s’est planté. Deux fois. On avait la bonne compo nîmoise avant le déplacement à Valenciennes mais pas le bon système (5-2-3 ou 3-4-3 en phase offensive). Pour la réception de Rouen, on avait le bon système (4-2-3-1) mais pas le bon onze de départ.

On n’avait pas vu venir les premières titularisations de Dias et Paviot, ni le retour d’Akkal. Celle de Bouaoune oui, sauf que le milieu de terrain, que l’on imaginait en n°10, avait été excentré par Adil Hermach. Ce qui faisait quatre changements par rapport à la défaite dans le Nord le week-end précédent (0-2).

Trois gardiens, cinq défenseurs centraux et huit ailiers déjà alignés !

Avec l’actuel technicien croco, si on change donc une équipe qui perd ; on change aussi une équipe qui gagne, Diallo et Mexique ayant débuté face à VA alors qu’ils étaient remplaçants lors du succès contre Châteauroux (1-0). On a fait les comptes et en tout, le turn-over est impressionnant : trois gardiens différents alignés en quatre journées (Cozzella, Simon et Dias), cinq défenseurs centraux (Mendy, Diouf, Iafrate, Diallo et Paviot) et huit ailiers (Camara, Marcel, Amara, Khalid, El Hamri, Bouaoune, Ali Abdallah ou encore Beneddine quelques minutes) !

Adil Hermach : "La saison passée, on se plaignait d’avoir 13 ou 14 joueurs et là, on se plaint d’en avoir 22 ou 23…"

Cela méritait quelques explications du coach gardois en conférence de presse d’après-match et d’après-nul contre Rouen (2-2), vendredi soir. "Je crois beaucoup en l’entraînabilité, a-t-il répondu puis développé. Si tu es bon la semaine, tu peux jouer. Si je m’arrête à des idées fermées, j’ai un 11 et je ne bouge plus. Ça, c’est sans moi ! La saison dernière, j’ai l’impression que l’on se plaignait d’avoir 13 ou 14 joueurs et que là, on se plaint d’en avoir 22 ou 23… Le niveau de l’effectif est homogène. Je veux garder tout le monde concerné. Que ce soit en National, en Ligue 1 ou chez les grands d’Europe, une saison se fait avec 18 ou 19 joueurs. Je fais très attention au temps de jeu de chacun."

Trouver, à côté des cadres, les bonnes pièces du puzzle

Après, évidemment, "l’ossature reste la même, poursuit le coach. Il n’y a pas de statut mais il y a des leaders, des cadres qui ne bougent pas (le capitaine Mendy ou le buteur Abdeldjelil, par exemple), parce qu’ils sont allés chercher leur place. À moi de trouver, à côté d’eux, les bonnes pièces du puzzle". À commencer par le puzzle défensif, éparpillé en pas mal de morceaux après les 4 buts pris lors des deux dernières rencontres.

Trois buts sur six encaissés sur coup de pied arrêté

"Je cherche un peu plus de solidité défensive, concède l’entraîneur. C’est normal d’essayer des choses quand ça ne va pas. Je cherche la bonne formule par rapport à ce que je veux mettre en place. Même si je suis encore en train de chercher, c’est vrai ; ce qui m’embête le plus, c’est que l’on prend des buts évitables, dont trois sur six sur coups de pied arrêtés. On n’a quasiment jamais été dominés en quatre sorties, sauf 20 minutes contre Orléans. Sortez-moi un but où l’on s’est fait manœuvrer, de droite à gauche, où l’on était hors de position ? Il n’y en a pas.

Les coups de pied arrêtés (CPA), c’est dans la tête, c’est du mental, c’est toi ou moi. C’est à mes joueurs, sur le terrain, de trouver les solutions sur CPA défensif ou offensif, car on perd trop de duels dans la surface. Et moi je dois trouver les joueurs qui seront performants dans ce domaine." Déjà deux buts encaissés sur corner, un sur coup-franc : dans ce secteur en tout cas, c’est sûr, il faut que ça change.

Les coulisses des Crocos

POMMETTE Dans le jargon, on dit que Mendy est un joueur qui “donne” (des coups). Vendredi, en 1re période, il a en pris un au niveau de la pommette gauche, qui a sérieusement enflé. "Je ne m’en plains pas. Donner et recevoir, ça fait partie du jeu", a souri le capitaine, qui a quand même terminé la partie.

CHAMBRAGE Adil Hermach n’a pas compris pourquoi il n’y a eu que 4 minutes de temps additionnel en 2e période. Il s’en est plaint auprès de l’arbitre, Brendan Roffet. "Il m’a répondu que l’on n’avait qu’à marquer avant. Il n’a pas tort…" Beau joueur, le coach.

U17 NATIONAUX En U17 National, pour le compte de la 3e journée, les Crocodilets de Salim Fiorentino (11e, 1 point) reçoivent l’ASPTTMarseille (12e, 1 pt) ce dimanche à 15 heures à la Bastide. Face à Nice, l’OGCN d’abord (0-1) puis au Cavigal (3-3), les Nîmois étaient dans le vrai. Maintenant, il faut gagner.

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