Un millier de personnes dans les rues de Montpellier contre les choix d’Emmanuel Macron

Un millier de personnes dans les rues de Montpellier contre les choix d’Emmanuel Macron

Un cortège conduit par les étudiants et les jeunes “Insoumis” Midi Libre – G; T.

Un millier de personnes environ a défilé dans les rues de Montpellier ce samedi soir. Une manifestation initié par un syndicat étudiant, relayé par les jeunes de la France insoumise et qui a aussi intégré les soutiens à la population de Gaza et de Palestine.

Ils n’auront finalement pas attendu l’annonce du gouvernement de Michel Barnier pour descendre dans la rue. Ce samedi en fin d’après-midi environ un millier de personnes a défilé de la place Albert-1er à la Comédie pour dénoncer la politique d’Emmanuel Macron et, plus particulièrement, ses orientations pour désigner un Premier ministre et une partie du gouvernement issus de la droite. Des militants pour le soutien à la population de Gaza et de la Palestine se sont aussi agrégés au mouvement.

"Elle sert à quoi ma carte électorale ?"

Une initiative lancée seulement ce vendredi 20 septembre par le Scum, syndicat étudiant, relayée par les jeunes de la France insoumise qui n’a pas rencontré le même écho que le 7 septembre dernier où le cortège avait rassemblé près de 6 000 personnes après la nomination du Premier ministre. "On a mis du temps à le faire car on pensait avoir l’annonce du gouvernement avant la soirée. Cela dit, il faut rappeler qu’il y a eu des élections législatives et le résultat du vote n’est pas respecté" précise Livia, l’une des organisatrices. À ses côtés, une étudiante pose la question : "Elle sert à quoi ma carte électorale ?".

Maintenir la pression de la rue

La tardiveté de l’annonce de la manifestation, la relative confusion dans ses mots d’ordre, n’ont pas empêché Laurent, retraité cheminot, de s’y joindre, d’abord pour demander "la destitution" du chef de l’État. "Et le respect du vote populaire. Je suis là, je serai là le 1er octobre et avant s’il le faut" lâche-t-il. L’objectif de cette mobilisation, avec ou sans gouvernement reste "de maintenir la pression jusqu’au premier octobre" explique le député NFP Sylvain Carrière, présent dans les rangs ainsi que sa collègue Nathalie Oziol.

"Ce gouvernement qui est celui de la Manif' pour tous ne sera pas plus stable que celui qu’aurait pu conduire Lucie Castets. On va se retrouver avec dix ministres macronistes et trois des Républicains, cela pose le problème de la démocratie. Les gens se disent à quoi ça sert de voter" développe le parlementaire héraultais d’ores et déjà tourné vers la rentrée de l’Assemblée… Et la préparation d’une première motion de censure… "dès le trois ou le quatre octobre"

"On n’est pas très nombreux ce soir mais il faut attendre le premier mauvais coup" avertit Jean-Claude, un expérimenté militant insoumis.

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