À Alès, la destruction de la tour des Cévennes a débuté

À Alès, la destruction de la tour des Cévennes a débuté

La destruction de la tour s’étalera sur deux à trois semaines. Midi Libre – STEPHANE BARBIER

Lundi 22 avril, les travaux sous la direction de la société Scaic, piloté par Demcy (Eiffage), réduiront la tour de 40 mètres, au 23 de la rue de Grabieux, en un tas de gravats de béton ferraillé. Un jardin familial ou un espace public remplacera ce qui était devenu un point de deal notoire.

Luigi Vicino, chauffeur de grue originaire de Naples (société Enco), 34 ans d’expérience, n’a pas tremblé. Malgré un vent du nord violent soufflant par bourrasque, le premier coup de pelle au sommet de cette tour de 41 mètres fut d’une précision remarquable.
Un premier "grignotage" signant ainsi la fin d’un chapitre de l’histoire alésienne dans le cadre du projet de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine. Celle d’un immeuble rebaptisé " Tour de la pharmacie ", dont le dernier locataire est parti en décembre 2021, puis de l’officine au printemps 2023, dont la destruction met visuellement fin à une verrue et à un point de deal notoire. Des travaux sous la conduite de Saskia Van-Prooijen prévoyant environ "deux à trois semaines" pour l’arasement complet de la tour puis, "un chantier de sept mois environ" pour faire place nette.

Un espace dont le maire de la ville, Alès Roustan, présent sur les lieux, prévient " que si la concertation ne s’est pas encore faite ", le site deviendra " soit un jardin familial, soit un espace public car, de toute manière, il ne peut rien y être fait d’autre ".

Présent sur les lieux également, Thierry Spaggia, directeur de l’office public de l’habitat Les logis cévenols dont la capacité de 52 logements a été compensée selon " l’obligation de reconstitution de l’offre précise Camille Bary, chargée de la communication.

Un peu à l’écart du bruit et de la fureur des éléments du bâtiment dégringolant de près de quarante mètres, Moustapha Alijane, 39 ans, résident du quartier commente la chose, " c’est un mal pour un bien cette destruction". Et analysant de manière poétique la vitesse a laquelle la grue dévore le bâtiment et donc l’histoire de ce quartier qu’il connaît depuis 20 ans. "C’est un peu comme e en amitié, la destruction et toujours plus facile que la construction…"

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