À Saint-Jean-de-la-Blaquière, stop ou encore pour le festival Remise à neuf ?

À Saint-Jean-de-la-Blaquière, stop ou encore pour le festival Remise à neuf ?

Premier spectacle avec la Compagnie Marzouk machine.

Les organisatrices jettent l’éponge, malgré le soutien annoncé ce vendredi soir des élus présents. Le dernier festival se déroule ce week-end.

Aurélia Felgines, Sarah Vedrenne et Emilie Lebougault étaient plutôt émues en lançant le festival Remise à neuf de Saint-Jean-de-la-Blaquière ce vendredi soir ! Les trois drôles de dames du bureau ont annoncé que, 25 ans plus tard, ce rendez-vous du théâtre de rue en milieu rural, qui attire jusqu’à 2 à 3 000 spectateurs uniques serait le dernier.

Trop dur et trop risqué de porter tout ça sur des épaules de simples bénévoles. Un déficit de 6 000 € l’an dernier, 8 000 € en vue cette année, "on se réinventera autrement" a promis la présidente qui croit dur comme fer que la culture doit irriguer les villages ruraux.

À Saint-Jean-de-la-Blaquière, stop ou encore pour le festival Remise à neuf ?

Photo souvenir des bénévoles impliqués dans le festival.

Jean-Luc Requi président de la communauté de communes Lodévois Larzac, fidèle au rendez-vous depuis le début a eu beau dire son "regret", il a admis comprendre. Le sénateur et conseiller régional Hussein Bourgi, qui venait au festival avant même d’être élu, a loué la vertu sociale du rendez-vous sans parler du soutien au spectacle vivant et proposé un rendez-vous aux organisatrices "je ne me résigne pas à ce que ce soit la fin !". Un tonnerre d’applaudissements a accueilli ces paroles, tandis que Bernard Jahnich, le maire, appuyait "vous êtes des bâtisseuses ! La mairie tient à ce que cela perdure."

À Saint-Jean-de-la-Blaquière, stop ou encore pour le festival Remise à neuf ?

Emilie Lebougault, Sarah Vedrennes et Aurélia Felgines, les trois chevilles ouvrières de l’association.

La décision semblait pourtant longuement mûrie du côté des organisatrices, bien décidées toutefois à profiter de cette dernière fête. Après une photo de groupe des 80 bénévoles, l’heure était au premier spectacle Apocalypse de la compagnie Marzouk Machine. Sous le ciel d’orage, le public a ri devant trois drôles de zigs commémorant, en 2074, les cinquante ans de l’apocalypse. Une "science-fiction de rue" pour un sujet aussi philosophique que la fin annoncée du festival.

Ce samedi, premier spectacle à 16 h 30, La mare où l’on se mire, de Chiendent Théâtre, place de l’Église ; More Aura, de l’association Des Clous, au Caveau. 18 h 30, La famille vient en mangeant, de la Cie MMM, place de l’Église, 21 h, Sachant ce que ce cher singe cherche, de la Cie Afag, cave coopérative, 23 h concert de Jungle Box sur la place.

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