À Sète, une campagne de stérilisation pour réguler la population des indésirables gabians

À Sète, une campagne de stérilisation pour réguler la population des indésirables gabians

Traitement d’un œuf sur le toit du gymnase du Lido Midi Libre – R. M.

Le gabian est considéré comme un nuisible à Sète. Depuis 15 ans, le service Protection civile, hygiène et salubrité procède à une stérilisation annuelle des œufs de goélands. Les résultats sont convaincants.

Depuis 2009, la Protection civile, hygiène et salubrité (PCHS) mène une campagne annuelle pour chasser les gabians du centre-ville. Celle de 2024 vient de s’achever. Cette démarche consiste à stériliser les œufs de gabian, pendant leur phase de ponte, afin de réguler leur population. Elle permet aussi de montrer aux goélands que le centre-ville n’est pas propice à la fertilité et à leur développement. L’objectif est que le goéland leucophée, de son nom scientifique, retourne dans son espace naturel, autrement dit, au Lido.

Une méthode bien rodée

Les leucophées ont pris la "mauvaise" habitude de faire leur nid sur les balcons ou sur les toits d’immeubles de Sète, au grand désarroi des Sétois. Pour perturber ce phénomène, la méthode utilisée est simple. Les membres de la PCHS diffusent de l’huile végétale sur les œufs de gabian.

"Il faut de l’huile à densité forte, type huile d’arachide ou de maïs, pour que ça étouffe les œufs", explique le binôme Bruce Sellier et Audrey Cabal, membres du service PCHS, en aspergeant d’huile un œuf, situé sur le toit du gymnase du Lido.

Régis Capelle, chef de projet à l’Agglo, explique que "grâce à cette méthode, les gabians vont se rendre compte que leurs œufs ne se développent pas et vont donc juger que ce n’est pas l’endroit approprié pour faire leur nid". De ce fait, ils vont retourner dans leurs espaces naturels et s’éloigner des habitations sétoises.

Depuis 2009, 3 583 nids ont été traités et 7 961 œufs ont été stérilisés

Cette année encore, 501 œufs ont été stérilisés par le service PCHS. Régis Capelle relate "225 bâtiments visités et surtout une baisse de 10 % de nids trouvés sur les toits." Ce dernier chiffre témoigne d’une méthode plutôt efficace, puisqu’il signifie que les gabians désertent petit à petit le centre-ville sétois.

Pour mémoire, depuis 2009, 3 583 nids ont été traités, 7 961 œufs ont été stérilisés et 2 542 bâtiments ont été visités par le service PCHS de la Ville de Sète.

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