Affaire Depardieu : Louane, Angèle, Clara Morgane… 600 artistes signent une “contre-tribune” pour mettre “la lumière sur la vérité”

Affaire Depardieu : Louane, Angèle, Clara Morgane... 600 artistes signent une "contre-tribune" pour mettre "la lumière sur la vérité"

600 artistes signent un “contre-tribune” en réponse à celle en faveur de Gérard Depardieu Montage Midi Libre / MAXPPP / EPA – JUSTIN LANE / MOHAMMED BADRA / Quentin Déhais / SEBASTIEN NOGIER

Le 29 décembre 2023, le collectif Cerveaux non disponible a publié une contre-tribune en réponse à celle publiée en faveur de Gérard Depardieu. 600 artistes montrent leur désaccord et dénoncent la mise en scène des agresseurs qui se placent en "victimes". 

Et quand la culture est mêlée, les artistes au cœur de ce domaine ne cessent de faire entendre leur voix. Ce vendredi 29 décembre, un texte a été relayé par Mediapart en réponse à la tribune faite en faveur de Gérard Depardieu, publiée dans les colonnes du Figaro.

600 artistes contre cette tribune

Ce texte est à l'initiative du collectif Cerveaux non disponibles, il réunit au total 600 artistes voulant montrer leur "désaccord". Parmi eux, Louane, Angèle, Médine, Suzane, Clara Morgane, l'humoriste Waly Dia ou encore l'actrice Judith Chemla. Tous ont un but : mettre "la lumière sur la vérité".

Les artistes veulent "rappeler que l’art n’a pas à être fait par des idoles hors de la réalité, l’art n’est pas du côté des caprices de star".

"Cette tribune et la défense de Macron sont autant de crachats à la figure des victimes de Gérard Depardieu mais aussi de toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles", dénoncent les auteurs du texte. "C’est l’illustration sinistre et parfaite du monde d’avant qui refuse que les choses changent", estiment-ils.

Briser "la loi du silence"

Le collectif d'artiste remet en cause la place que l'on fait à Gérard Depardieu en tant que représentant de l'art français. "Comme si le statut d'artiste ou le talent justifiait un traitement singulier", dénoncent-ils.

Les signataires de cette contre-tribune appellent à briser "la loi du silence et l'écho de l'impunité". Ils veulent que les voix des victimes soient autant protégées et que les artistes français cessent d'être protégé grâce à leur statut social. Ils disent : "l'art refuse de se soumettre à leur système".

"Que la justice fasse son travail. Mais nous devons également faire le nôtre. Celui de soutenir les victimes et de ne pas laisser tranquilles des agresseurs, des violeurs, des oppresseurs", assure le collectif.

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

(function(d,s){d.getElementById("licnt2061").src= "https://counter.yadro.ru/hit?t44.6;r"+escape(d.referrer)+ ((typeof(s)=="undefined")?"":";s"+s.width+"*"+s.height+"*"+ (s.colorDepth?s.colorDepth:s.pixelDepth))+";u"+escape(d.URL)+ ";h"+escape(d.title.substring(0,150))+";"+Math.random()}) (document,screen)