“Apprendre à gérer l’échec” : en sport en entreprise, l’importance du mental

Sport et entreprise, deux mondes qui se retrouvent autour de l’importance du mental pour progresser. Un débat organisé dans le cadre du gala Fil Rouge Midi Libre.

Olivier Biscaye, directeur de la rédaction de Midi Libre, a animé un Grand débat consacré à la préparation marathonienne de l’entrepreneuriat, avec Séverine Guérif, triple championne du monde de Duathlon Sprint, et Davy Gounel, préparateur mental. Évidemment, les femmes du Fil Rouge n’ont pas vocation à devenir des athlètes de très haut niveau ni à courir le monde pour décrocher des médailles.

Pourtant, le témoignage livré par Séverine Guérif, un petit bout de femme diablement inspirante venue avec l’une de ses nombreuses médailles d’or, et les conseils dispensés par le coach Davy Gounel, ont largement résonné dans la salle lors du Grand débat. "De nombreuses qualités sont requises à la fois dans le sport et en entreprise, comme la gestion de l’échec, le besoin de résilience, la nécessité de bien se connaître, d’avoir de l’estime de soi", explique Davy Gounel.

Footballeur de haut niveau au Montpellier Hérault et au Football Club de Sète, puis journaliste sportif pendant 20 ans à Midi Libre, il dit avoir compris dès l’adolescence que "la préparation mentale, à talent égal, fait la différence" et que "la motivation, l’engagement, la confiance en soi ou encore la fixation d’objectifs sont des habiletés mentales de base qui habitent les meilleurs", qu’ils soient sportifs, chefs d’entreprise ou directeurs.

"Éviter l’autosabotage"

Séverine Guérif revient sur les inévitables ratés qui jalonnent nos vies : "Pour réussir, il faut échouer. L’important est de se fixer un grand objectif et plein de mini. C’est ainsi que l’on monte en compétences et que l’on évite l’autosabotage", sourit celle qui a publié un livre intitulé 1 cancer et 3 x championne du monde.

En juin 2022, âgée de 48 ans, Séverine Guérif apprend, deux jours avant de partir faire les championnats du monde qu’elle est atteinte d’un cancer du sein de stade 2. Une semaine plus tard, elle revient avec le titre qu’elle était venue conquérir. Vivre la maladie avec des hauts et des bas, tomber et se relever, se préparer physiquement et mentalement pour donner le meilleur de soi-même, transformer le négatif en positif…

Désormais, son mantra est "Au bout j’irai !". Un parcours très inspirant pour toutes celles et ceux qui ont assisté au Grand débat.

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