Après l’attentat à La Grande-Motte, des discours d’émotion mais aussi politiques à Montpellier pour dénoncer l’antisémitisme

Après l’attentat à La Grande-Motte, des discours d’émotion mais aussi politiques à Montpellier pour dénoncer l’antisémitisme

Haim Korsia, grand rabbin de France : “Ce n’est pas que les juifs, c’est la cité et les valeurs de la République que l’on attaque.” Un discours partagé par tous les élus. Midi Libre – GIACOMO ITALIANO

D’abord l’émotion, puis le soutien et enfin quelles réponses apporter. Tel était le sens des prises de parole ce mardi 27 août sur la place de la Comédie à Montpellier après l’attentat commis samedi contre la synagogue de La Grande-Motte.

Un public de mille personnes et un riche parterre de personnalités. À commencer par les représentants de la communauté juive derrière le grand rabbin de France et les présidents nationaux du consistoire et du Crif, venus apporter leur soutien à Perla Danan, porte-parole locale. Autour d’eux, des dizaines d’élus : de la présidente du conseil régional Carole Delga aux maires de La Grande-Motte, Stéphan Rossignol, concerné en premier lieu par l’attentat de ce samedi 24 août, ou encore de Montpellier, Michaël Delafosse, et de Béziers, Robert Ménard. Sans oublier bien sûr le préfet de l’Hérault. Et bien d’autres.

Après l’attentat à La Grande-Motte, des discours d’émotion mais aussi politiques à Montpellier pour dénoncer l’antisémitisme

Mille personnes présentes sur le parvis de l’opéra pour soutenir la communauté et dénoncer l’antisémitisme et au-delà. Midi Libre – GIACOMO ITALIANO

Tous, avec leurs mots, ont raconté "le choc, l’émotion, la sidération" qui furent les leurs samedi matin en apprenant la tentative d’attentat contre la synagogue Beth Yaacov. Pour le grand rabbin, Haim Korsia, "c’est un miracle qu’il n’y ait pas eu de victime." Tous ont également largement affiché leur soutien à l’ensemble de la communauté. Le discours s’est par ailleurs politisé, ce qui a valu quelques sifflets à Carole Delga, écorchant l’extrême droite et qui paie l’union de la gauche avec l’extrême gauche et LFI. Des sifflets dénconcés avec force par le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, lors de sa prise de parole.

Le conflit en filigrane

Pour tous enfin, le conflit palestinien ne doit pas avoir des retombées à 3 000 km de Gaza. Le préfet, François-Xavier Lauch, rappelant ses arrêtés d’interdiction des manifestations propalestiennes du samedi à Montpellier. "Je n’accepte pas les insultes et ces récupérations de conflits internationaux. Je vais continuer les interdictions, et tant pis si je n’ai pas gain de cause devant les tribunaux administratifs."

Et maintenant ?

Derrière Perla Danan, représentants religieux, élus, public, l’ensemble de la mobilisation réclame désormais des actes pour lutter contre l’antisémistime et le racisme en général. Un durcissement de la législation et de la justice. Pour mettre en avant "les valeurs de la République", et prôner l’union. Avec une question : et maintenant ?

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