Au Cap d’Agde, dans la boucherie de la Flânerie, on travaille en famille depuis 1981

Au Cap d'Agde, dans la boucherie de la Flânerie, on travaille en famille depuis 1981

Le calme du matin avant le rush de la mi-journée pour la famille Gualtieri, presque au complet. MIDI LIBRE – OLIVIER RAYNAUD

Patrice Gualtieri, son épouse et ses trois enfants font vivre cette adresse incontournable du Cap d’Agde.

Il est 9 heures, la Flânerie s’éveille. Les premiers commerces de bouche ont ouvert leurs portes et depuis un moment déjà, on s’affaire autour des présentoirs de la boucherie de la Flânerie. Une adresse fondée en 1981 et qui, été après été, s’inscrit un peu plus dans la carte postale capagathoise.

“Patou” a débuté à 13 ans avec son oncle André

Dans le labo, le boss de la maison, Patrice Gualtieri, “Patou” pour les amis, est aux fourneaux pour confectionner les dizaines de recettes qui vont étoffer le rayon traiteur, une activité qui s’est ajoutée à la boucherie traditionnelle lorsqu’il est venu donner la main à son oncle André, créateur de l’enseigne, disparu au mois de mai dernier. "J’ai travaillé l’été avec lui dès l’âge de 13 ans", se souvient avec émotion le chef d’entreprise. "Je l’ai vraiment rejoint après avoir terminé mon cursus à l’école hôtelière, puis j’ai repris l’affaire avec mon associé Christian Cauquil." Ce dernier a passé la main au bout de quinze années de collaboration, si bien qu’aujourd’hui, Patrice travaille avec son épouse Gladys, sa fille Mélissa et ses deux garçons, Nicolas et Grégory. Une ambiance familiale qui permet sans doute de mieux encaisser les longues journées de boulot, de Pâques à la fin du mois de septembre. "Ça se passe bien", confirme Patrice, qui y voit un autre avantage : "au moins, je sais où sont mes enfants ! "

Des clients fidèles depuis de longues années

Nicolas, l’aîné, après un BTS banque et gestion, va finalement rester bosser avec son père, alors que le benjamin de la famille, Grégory, se verrait bien ouvrir un restaurant après l’école hôtelière, Mélissa poursuivant ses études à Paris.Mais l’été, pour la fratrie, c’est à la Flânerie que ça se passe.Il faut dire que la plupart des clients les connaissent bien."Je sers encore des gens qui m’ont connu petit", rigole “Patou”, qui n’a pas son pareil pour fidéliser les propriétaires d’appartements du coin. Avec son accent bien de chez nous, le natif de Pézenas, grandi à Lamalou, n’est jamais avare d’une anecdote, d’un bon mot. Des vacances réussies passent aussi par la bonne humeur des commerçants.

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