Aux arènes de Saint-Gilles, deux oreilles pour les adieux de Thomas Joubert, mais les toros gâchent la fête

Aux arènes de Saint-Gilles, deux oreilles pour les adieux de Thomas Joubert, mais les toros gâchent la fête

Thomas Joubert dans une “naturelle” Midi Libre – MiKAEL ANISSET

Aux arènes de Saint-Gilles, deux oreilles pour les adieux de Thomas Joubert, mais les toros gâchent la fête

Adriano, muleta main gauche. Midi Libre – MiKAEL ANISSET

Aux arènes de Saint-Gilles, deux oreilles pour les adieux de Thomas Joubert, mais les toros gâchent la fête

AZndrés Roca Rey dessine un derechazo” Midi Libre – MiKAEL ANISSET

Aux arènes de Saint-Gilles, deux oreilles pour les adieux de Thomas Joubert, mais les toros gâchent la fête

Thomas Joubert lors de son dernier tour de piste. Midi Libre – MiKAEL ANISSET

Aux arènes de Saint-Gilles, deux oreilles pour les adieux de Thomas Joubert, mais les toros gâchent la fête

Alain Montcouquiol coupe la symbolique “coleta” de Thomas Joubert. Midi Libre – MiKAEL ANISSET

Pour la dernière corrida de la feria de Saint-Gilles, pour ses adieux, Thomas Joubert coupent les seules oreilles d’une corrida accidentée.

Arènes de Saint-Gilles : corrida de clôture de la feria.

Temps : ciel dégagé.

Durée : 2 h 40.

Entrée : arènes pleines.

Bétail : toros de Rocío de la Cámara

Thomas Joubert (corail du golfe Persique et or) : saluts et deux oreilles.

Andrés Roca Rey (Pavane pour une infante défunte et noir) : silence et silence ;

Adriano (feuille de houx et or) : saluts et silence.

Attendue comme pouvant réserver tout un chapelet de faenas dominatrices et fleuries, la corrida de clôture de la feria a surtout vu se succéder des séquences le plus souvent décolorées, des combats inachevées et un résultat final loin de ressembler à un succès. Le bétail en porte la responsabilité. Absente des affiches depuis longtemps, la ganaderia de Rocío de la Camára doit être liée à cette sombre journée connue par les toros de combat. D’une présentation inégale, en armures surtout, d’un comportement d’une très irrégulière physionomie, le lot, avec deux pensionnaires douloureusement invalides, a gâché la journée. Tout simplement.

Des toros sans caste ni ressources

Il tombe sous le sens que Thomas Joubert, ayant pris la décision de mettre fin ce vendredi à sa carrière, aurait aimé des adversaires à la hauteur de sa personnalité et d’un parcours professionnel marqué par une sensibilité, une dimension esthétique et une exigence qui marqueront. Après un premier combat où la muleta souple et musicale réserva des images gravées sans fébrilité, le dernier toro qu’il affronta en habit de lumière (avant la coupe symbolique de la coleta par Alain Montcouquiol) , lui permit, fort heureusement, de s’exprimer avec la dimension artistique qui est la sienne. Avec des naturelles légères, des séries mains basses et poignet relâché, la faena eut cette délicatesse et sa classe que Thomas Joubert, maintes fois, offrit aux aficionados. Deux oreilles, des vueltas, des cris Torero-torero-torero et une sortie, au final, par la porte des cuadrillas. Pas celle des triomphes, légitimement attendue. Toute la finesse et la noblesse de Thomas sont dans ce geste.

Mais ses compagnons de cartel ont-ils démérité ? Certes non. Que pouvaient-ils présenter face à des adversaires sans caste ni ressources. La maîtrise de Roca Rey et la décision sans limite d’Adriano n’ont rien pu y faire. Les aficionados le savent. Ils savent surtout que le nom de Rocío de la Camára n’est pas, pour quelque temps, à recommander.

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