Avec l’association 7e Continent, les habitudes changent face à la pollution maritime aux déchets plastiques

Avec l’association 7e Continent, les habitudes changent face à la pollution maritime aux déchets plastiques

Une famille de touristes a visité Sète autrement ce lundi en s’arrêtant au stand de 7e Continent. Midi Libre – KELMAN MARTI

Ces lundi 29 et mardi 30 juillet, l’association 7e Continent organise ateliers et animations, quai d’Alger, pour sensibiliser à la pollution maritime.

Après avoir sensibilisé les écoliers sétois et ceux de Gruissan, Port-la-Nouvelle, Canet-en-Roussillon, Saint-Cyprien et Port-Vendres à la pollution maritime, 7e Continent a fait le trajet inverse, cette fois-ci en s’adressant au grand public. Ces lundi et mardi, l’association a amarré sa goélette au quai d’Alger et sorti les barnums pour accueillir les Sétois. Malgré les fortes chaleurs, le public, de tous âges, est au rendez-vous.

"Une volonté de s’impliquer"

"Le bilan de notre tournée pédagogique “Protéger l’Océan, ça s’apprend”, qui vise à sensibiliser la population sur l’impact des déchets plastiques dans les océans, est très positif", analyse Gauthier Séveno, responsable animations de 7e Continent.

"On a constaté au fil de nos escales que les gens ont une volonté de s’impliquer et de s’engager pour éviter la pollution maritime. Ils comprennent les conséquences que peuvent avoir les microplastiques sur la biodiversité, la qualité de l’eau. On est sur de bons rails", ajoute-t-il avant de rappeler que la mer Méditerranée est la plus polluée au monde et que 80 % des déchets plastiques des océans proviennent de la terre.

Pendant ses explications, plusieurs jeunes bénévoles de Science Po Toulouse s’occupent de mener à bien les différents ateliers auprès des familles qui arrivent : présentation au microscope d’échantillons de microparticules issus des gyres du Pacifique nord et de l’Atlantique nord, jeux pour connaître le temps de décomposition des déchets…

Un impact concret

À ses petits jeux, Gaël se donne à fond pour la bonne cause. "J’ai appris qu’il faut jeter les emballages dans les bonnes poubelles", lance timidement l’enfant de 6 ans. À ses côtés, Carmen, sa mère, est satisfaite de le voir "comprendre les conséquences de la pollution plastique" et d’avoir, elle aussi, "appris des choses".

"On va changer certaines de nos habitudes. Je me rends compte que j’ai déjà des bons gestes, mais que je peux en faire plus. Ces ateliers me font réfléchir sur ma manière de consommer", poursuit celle qui avait coché la date sur son calendrier pour y emmener son enfant.

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

(function(d,s){d.getElementById("licnt2061").src= "https://counter.yadro.ru/hit?t44.6;r"+escape(d.referrer)+ ((typeof(s)=="undefined")?"":";s"+s.width+"*"+s.height+"*"+ (s.colorDepth?s.colorDepth:s.pixelDepth))+";u"+escape(d.URL)+ ";h"+escape(d.title.substring(0,150))+";"+Math.random()}) (document,screen)