Cave coopérative de Saint-Gély à Cornillon : après avoir lancé l’alerte, deux rendez-vous pour les vignerons

Ils sont une cinquantaine de coopérateurs à la cave de Saint-Gély de Cornillon. C. C. – MIDI LIBRE

Il y a trois semaines, ils avaient envoyé une lettre à tous les élus possibles afin de les alerter sur une situation "rocambolesque".

Les viticulteurs de la cave coopérative de Saint-Gély (Cornillon) ne décolèrent pas. Voilà trois semaines, ils ont envoyé à tous les élus possibles, locaux, départementaux, régionaux, sénateurs et députés, représentants syndicaux, et aux ministres, une lettre intitulée “Quand l’État français tue une cave coopérative gardoise” (Midi Libre du 28 mai) . Ils dénoncent une situation "rocambolesque", depuis qu’une citerne de 280 hectolitres partie pour distillation de crise en août ne leur a pas été indemnisée (18 200 €) à cause d’un "écart de la honte" sur le degré d’alcool : "0,33, c’est le degré qui valut à la cave de voir son vin déclaré comme "non conforme" et "inéligible à la distillation de crise".  Pourtant la cuve ne leur est pas revenue et a bel et bien été distillée.

Rendez-vous avec des représentants syndicaux, un député et des conseillers régionaux

Depuis l’envoi de cette lettre et sa médiatisation, beaucoup n’ont pas accusé réception. "On ne vise aucun parti, peu nous importe le bord politique. Nous espérons que quelqu’un pourra nous aider à ce que notre dossier trouve une issue favorable", indique le président de la cave Frédéric Deville. Ainsi, ce mardi 18 juin à 9 h 30, une réunion a lieu à la cave coopérative en présence de représentants du syndicat des Côtes du Rhône, des JA et de la FDSEA, du député Pierre Meurin, ainsi que des élus de Cornillon et des viticulteurs de la cave coopérative de Saint-Marcel-de-Careiret. L’après-midi, direction Nîmes pour les coopérateurs. Ils seront reçus à la Maison de la Région par des conseillers régionaux dont Claire Lapeyronie et Monique Novaretti.