Comprimés, sprays, tisanes… faut-il se méfier des aides au sommeil en vente libre ?

Les aides au sommeil en vente libre ne sont pas sans danger. Illustration Unsplash. – Roberto Sorin

Les aides au sommeil ne sont pas sans dangers, même quand ils sont accessibles en vente libre. L'idéal est de toujours demander l'aval d'un médecin, même pour les produits disponibles sans ordonnance. Par ailleurs une bonne hygiène de vie (alimentation, activité physique et gestion des émotions) est le premier facteur d'un sommeil de qualité. 

Les somnifères en vente libre présentent des risques bien réels. Ils sont souvent pris à la légère par les consommateurs qui pratiquent parfois des surdosages. 

La plupart du temps, sont accessibles en pharmacie des somnifères comprenant un taux de mélatonine inférieur à 1,9 mg ou des antihistaminiques (détournés). À ce propos, nous rappelle le spécialiste du sommeil Vincent Attalin, "c'est dangereux. La meilleure mélatonine est celle qui est sécrétée naturellement". 

Une consommation inadaptée 

Quant aux vrais somnifères, très faiblement dosés, gare aux arnaques marketing : ils sont accessibles car ils ne provoquent pas des endormissements soudains et profonds, rapport à leur faible dosage. Les prises en longue durée augmentent par ailleurs les risques d'insuffisances hépatiques, rénales ou respiratoires, alerte 60 millions de consommateurs.

Les consommateurs vont avoir tendance à dépasser les doses. Cela expose les personnes âgées à des chutes. Pour les actifs, les risques d'accidents de la route quand une quantité inadaptée a été consommée la veille augmentent.

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