“Continuer mon combat” : le député RN Lopez-Liguori candidat aux législatives sur la 7e circonscription de l’Hérault

Le député RN entend conserver sa circonscription. Midi Libre – JEAN MICHEL MART

Le député sétois Rassemblement National, Aurélien Lopez-Liguori, sera candidat à sa succession le 30 juin prochain pour le premier tour des élections législatives.

Quelle a été votre réaction aux résultats des élections européennes de dimanche soir ?

C’est pour nous une victoire majeure. Les Français ont manifesté leur rejet net et cinglant de la politique conduite par Emmanuel Macron et leur aspiration au changement. Jordan Bardella a eu raison de placer le débat de ces élections européennes sur un vote pour ou contre la politique d’Emmanuel Macron. La réponse est sans appel. Mais au-delà, une victoire aussi large est la démonstration que les Français approuvent les sujets que l’on porte. Aujourd’hui, on est prêts. On a l’ambition d’avoir la majorité absolue, et d’avoir Jordan Bardella comme Premier ministre. On travaille déjà à la composition d’un gouvernement.

Sur la 7e circonscription, celle où vous êtes élu député, entendez-vous poursuivre votre action ?

J’entends continuer mon combat pour la France et pour mon territoire. Je remets entre les mains des électeurs héraultais la confiance qu’ils m’ont accordée il y a deux ans. J’appelle les Héraultais désireux d’engager le redressement de la nation à me rejoindre pour constituer une majorité parlementaire patriote.

Envisagiez-vous de tels résultats sur Sète et le bassin de Thau ?

On est en forte progression partout. Sur la 7e circonscription, on fait 42 % des voix. On est en tête sur toutes les communes de la circonscription. C’est très intéressant, et on a des marges de progression partout… Rien qu’à Sète, on fait 6245 voix, quand j’en faisais moi-même 3659 au 1er tour des législatives il y a deux ans.

Comment appréhendez-vous la constitution d’un front républicain sur votre circonscription ?

Le seul front républicain, c’est nous. Je pense que les Français l’ont compris. Contrairement à d’autres partis, moi on ne peut pas me taxer d’avoir déstabilisé la République, à aucun moment. J’ai aussi participé aux rassemblements contre l’antisémitisme à Paris. Depuis que je suis élu, je n’ai de cesse de me battre à l’Assemblée nationale et sur le terrain.

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