De la confection des chouchous à la plage, plongée dans les coulisses de l’atelier biterrois

“On mélange les cacahuètes, le sucre, la vanille en poudre et l’eau dans deux machines à enrober. Puis, on les étale sur un plan de travail pour éviter que tout ne se colle “, confie Daniel. Gaelle Liot

Les beignets (pomme, framboise, chocolat) sont stockés dans des chambres froides. Gaelle Liot

“Avant de partir on vérifie la température des bacs qui doit avoisiner les – 30 °C. En fin de journée, elle doit être inférieure à – 12 °C pour les glaces, sinon il faut tout jeter. Heureusement, ça ne nous arrive presque jamais”, se réjouit Daniel. Gaelle Liot

Avant d’être acheminée jusqu’à la plage, la préparation des friandises destinées aux chouchous mobiles (carriole) s’effectue quotidiennement. Gaelle Liot

Tous les jours, les 8 à 10 jeunes saisonniers roulent leur chouchou mobile sur le sable, à la recherche des potentiels clients. Gaelle Liot

Dès 4 h du matin, les chouchous sont préparés dans l’entreprise biterroise Délice. Gaelle Liot

l’essentiel C’est l’été, Midi Libre s’est rendu dans l’entreprise biterroise Délice, qui confectionne des chouchous à Béziers. Sur les plages de Portiragnes, Vias, Agde et Sérignan plage, tous les jours, des vendeurs proposent leurs gourmandises aux vacanciers.

Sur les plages de Portiragnes, Vias, Agde et Sérignan plage, vous avez sûrement déjà croisé les carrioles "chouchous mobiles" orangées de Daniel, le gérant de l’entreprise Délice et du restaurant Au Cèdre du Liban, sur les allées Paul-Riquet à Béziers. Avant d’être acheminée jusqu’à la plage, la préparation des friandises destinées aux "chouchous mobiles" s’effectue quotidiennement, dès 4 h du matin, à l’atelier de l’entreprise Délice, située 16 rue André Blondel, à Béziers.

50 à 100 kg de chouchous produits par jour

"On mélange les cacahuètes, le sucre, la vanille en poudre et l’eau dans deux machines à enrober. Puis, on les étale sur un plan de travail pour éviter que tout ne se colle ", confie Daniel. C’est ainsi que 50 à 100 kg de chouchous (cacahuètes caramélisées) sont produits chaque jour à l’atelier pendant la haute saison de juin à fin août. Les beignets (pomme, framboise, chocolat) sont stockés dans des chambres froides. "On en sort entre 30 et 50 par jour pour alimenter les charrettes ", explique Imad. Dans la "chouchou mobile", deux compartiments bien hermétiques contiennent d’un côté, les glaces et de l’autre les boissons. "Avant de partir on vérifie la température des bacs qui doit avoisiner les – 30 °C. En fin de journée, elle doit être inférieure à – 12 °C pour les glaces, sinon il faut tout jeter. Heureusement, ça ne nous arrive presque jamais", se réjouit Daniel. En fin de course, de 15 h à 18 h, tous les jours, les 8 à 10 jeunes saisonniers roulent leur "chouchou mobile" sur le sable, à la recherche des potentiels clients. "Nous n’allons pas à Valras plage car la réglementation est trop contraignante", précise Daniel.

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