Découverte de la ganaderia provençale de Turquay, les Buendia français

Découverte de la ganaderia provençale de Turquay, les Buendia français

L’éleveur Manu Turquay et ses toros pour les prochaines temporadas. Midi Libre – Stéphan Guin

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L’éleveur Manu Turquay et ses toros pour les prochaines temporadas. Midi Libre – Stéphan Guin

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L’éleveur Manu Turquay et ses toros pour les prochaines temporadas. Midi Libre – Stéphan Guin

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L’éleveur Manu Turquay et ses toros pour les prochaines temporadas. Midi Libre – Stéphan Guin

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L’éleveur Manu Turquay et ses toros pour les prochaines temporadas. Midi Libre – Stéphan Guin

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L’éleveur Manu Turquay et ses toros pour les prochaines temporadas. Midi Libre – Stéphan Guin

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Découverte de la ganaderia provençale de Turquay, les Buendia français

L’éleveur Manu Turquay et ses toros pour les prochaines temporadas. Midi Libre – Stéphan Guin

Passionné de l’encaste Buendia, Manu Turquay poursuit l’œuvre de son père qui a créé la ganaderia qui se situe à Eyguières en pleine Provence. Il est un des rares propriétaires en France des « petites souris grises ».
Lors d’une longue rencontre dans les enclos de sa ganaderia, un homme déterminé et déterminé sur les qualités qu’il recherche dans ses toros a fait le bilan sur la situation de sa ganaderia et ses projets pour l’avenir.

Vous allez fêter les 50 ans de la ganaderia Turquay. Pourriez-vous nous faire un historique de cette belle aventure ?

Mon père s’est lancé dans l’élevage de toros associé à deux passionnés dans les années 70 alors qu’il avait auparavant un élevage de chevaux de Camargue. Il l’a délaissé progressivement pour se consacrer totalement aux toros de combat. Ils avaient alors du bétail de différentes origines avec du Pourquier, du Gallon et du Ricard mais ils avaient une vision différente du toro recherché.

Mon père a récupéré sa part en 1976 et a acheté quelques vaches. La ganaderia a pris un virage au milieu des années 80 quand il a eu l’opportunité d’acquérir un toro de Guardiola. Dans la famille, nous sommes des aficionados toristes et cet élevage coûte beaucoup d’argent. Alors autant se faire plaisir en élevant ce que l’on aime et prendre du plaisir. Il a sorti sa première novillada piquée à Saint-Gilles en 1986. C’était des novillos très lourds et compliqués qui dépassaient les 500 kg issus de cette lignée Guardiola.

Le choix du Santa Coloma de Pablo Mayoral

En 1996, un problème sanitaire conduit à un virage dans votre élevage ?

Notre cheptel a été touché par la leucose et on a eu l’opportunité d’acheter la ganaderia « El Siete » à un aficionado biterrois, Didier Pignan. On a donc rebondi sur de l’encaste Santa Coloma qui plaisait beaucoup à mon père. C’est du bétail de Pablo Mayoral et notre ami Hervé Galtier et les « practicos » nous achetaient quasiment tout le lot une année sur deux. Nous étions déjà intransigeants sur la sélection et on a ainsi gardé deux sementals fondateurs pour la ganaderia. Quand un toro sort très bons avec des « practicos » et ils sont encore meilleurs avec des toreros de métier.

Quels sont les résultats depuis ce choix du Santa Coloma ?

On est sorti à deux reprises à Rieumes en novillada non piquée au début des années 2010. Avec nos amis nîmois dont Joe Gabourdes, on a pris conscience qu’il ne manquait rien pour avoir un élevage d’importance. Nous avions la race, la noblesse et il manquait juste la transmission pour être au top. Ainsi, au milieu des années 2010, nous avons rafraîchi avec du Buendia et depuis, nous avons gagné en régularité et en moteur. Les résultats sont aux rendez-vous.

Quelles sont vos plus belles satisfactions ?

On a fait notre présentation en piquée sur cette lignée l’an dernier à Orthez avec quatre toros avec notre seul fer à l’affiche. Elle a très bien fonctionné. On a eu quelques bons novillos auparavant que l’on sortait de façon isolée à Saint-Gilles ou à Vauvert au Printemps des aficionados. Cette année, nous avons sorti deux novillos importants sur trois pour la Feria de Boujan.

Même si on a ressenti une frustration que les novilleros ne les aient pas pleinement utilisés avec un changement de dernière minute et l’autre qui revenait d’une grave blessure. L’an dernier, on a également sorti un très bon toro de cinq ans à Riscles en corrida. On avance doucement mais sûrement avec une centaine de vaches (dont 35 % de pures Buendia) et quatre étalons dont trois purs Buendia et un croisé issu de notre sélection avec Pablo Mayoral.

"J’aime la tauromachie de Damaso Gonzalez"

Vous êtes un ganadero romantique à contre-courant avec la tendance actuelle où on recherche la « toréabilité ». Pourquoi ?

Je ne me reconnais pas dans les corridas actuelles où on gracie des toros avec énormément de moteur mais qui vont « a menos » et sont limités de race. La transmission est incroyable mais je préfère un toro qui charge au ralenti avec de la classe avec la bouche fermée et qui supporte les piques plutôt qu’un qui prend cinquante séries bêtement. Ce n’est pas ce que je recherche dans un toro. Moi, j’aime la tauromachie de Damaso Gonzalez, le « roi tu temple ». Aujourd’hui, c’est dans le Buendia où je retrouve le plus de classe.

Ce choix de sélection n’est pas à la mode…

Je sais qu’en concentrant l’élevage sur les petites souris de Buendia, on s’ouvrira difficilement les portes des arènes de première catégorie car en respectant leur morphotype, ils manquent de volume et d’armures. Je ne dénigre pas notre branche Pablo Mayoral qui est brave à la pique, plus imposant et a énormément de noblesse. Les deux encastes se complètent bien comme le prouve Los Maños qui a fait ce choix une décennie avec nous.

"Une novillada en 2026 pour nos 50 ans"

Comment se présentent les prochaines temporadas ?

Le Covid a limité nos naissances et nous éliminons tous les toros qui ne sont pas dans le type et on les sort à deux ans. On ne garde que le bétail susceptible de sortir en piquée ou en corrida. J’ai des « erales » qui auront trois ans en juin prochain mais je projette de les sortir en piquée à la limite des quatre ans en 2026 pour les 50 ans de la ganaderia. C’est un lot qui me plaît énormément.

À moyen terme, le rythme de carrière sera d’une novillada piquée par an, un desafio (novillada avec deux élevages) et une non piquée entière. Et lidier une paire de toros dans des corridas concours. On obtient de meilleurs résultats en piquée qu’en non piquée car les novilleros sont plus aguerris.

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