Feria de Beaucaire : déception dans les arènes au terme d’une novillada teintée d’ennui

Le Portugais Joao d’Alva, qui revient ce dimanche, n’a pas démérité. Midi Libre – Axel Dumond

Pas grand-chose à retenir, ni chez les novilleros, ni chez les novillos, pour ce rendez-vous qui s’est tenu en soirée ce samedi 27 juillet à Beaucaire.

La déception est venue des novilleros et des novillos. Les six noirs espagnols, trois d’Albaserrada et de Isaías y Tulio Vásquez, sont sortis très bien présentés, hormis le 3 et ses cornes en pinceaux.

García Corbacho à côté de son sujet

Devant, seul Joao d’Alva s’est illustré. Le Portugais s’est démené, banderillant avec brio et allant à puerta gayola à ses deux adversaires (2 et 5). Le novillero a séduit le public. À son premier, un très bon novillo de Vásquez, son échec à l’épée le priva sans doute d’une oreille. Joao d’Alva brinda son deuxième à Fabrice Torrito, le mayoral d’Albaserrada vivant sa dernière saison à la tête du mythique élevage andalou. Joao fut tout aussi volontaire mais ne put briller à la muleta face à un novillo terne.

Juan Angel García Corbacho est complètement passé à côté. Il ne planta aucune épée. Au premier, il récolta deux avis, après sept pinchazos. Le novillero entendit les trois avis à son second (4), synonyme d’un retour au toril pour un Vásquez qui méritait beaucoup mieux.

Des prix non attribués

Le troisième homme, Kevin Alcolado, fut transparent. Il ne put faire grand-chose face au 3, un Albaserrada qui s’éteignit après les piques, et tua très vite le dernier, scellant 3 h d’une novillada ennuyeuse.

Les prix du meilleur picador et ganadero ne sont pas attribués. José Otero, auteur de deux très belles paires de banderilles, remporte celui du meilleur cuadrillero.