Festival Flamenco à Nîmes : David Coria et sa troupe ont dansé jusqu’au dernier souffle

Festival Flamenco à Nîmes : David Coria et sa troupe ont dansé jusqu'au dernier souffle

Une création puissante, ce mardi au théâtre. DR – SANDY_KORZEKWA

Inspiré d'un fait divers du XVIe siècle, à Strasbourg, Le spectacle los Bailes robados a conquis une salle comble ce mardi.

C’est un chant parfois lancinant, parfois vibrant qui les habite, sans qu’ils puissent s’en défaire. Il y a du flamenco, bien sûr, mais aussi des sonorités presqu’electro, à grands renforts de sax ténor et de violoncelle. Au milieu de la scène, six hommes et femmes n’arrivent pas à s’arrêter. Danser. Danser encore et toujours, jusqu’à l’épuisement.

La création de David Coria, Los Bailes robados, offerte ce mardi soir au public du théâtre dans le cadre du festival Flamenco, s’inspire de cet étrange fait divers qui aurait eu lieu du côté de Strasbourg en 1518. Des citoyens qui se joignent pour danser, sans s’arrêter, jusqu’à en mourir.

Les danseurs de la troupe de David Coria se lient, se délient. Lui tente d’échapper à ce violoncelle qui l’encercle, à ce chanteur qui le harangue. Sans y parvenir. Au bout d’1 h 30 de danse ininterrompue, dans une forêt de lumière, les corps tressaillent. Dernières palpitations. Derniers souffles. La salle est debout.
 

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