Grève sur le réseau Tango à Nîmes : l’intersyndicale marque sa “déception” face à une “occasion ratée” de renouer le dialogue

Le conflit s’éternise entre syndicats et direction de l’Agglo de Nîmes. Midi Libre – MiKAEL ANISSET

Un débrayage est prévu ce lundi 8 janvier, entre 6 h 45 et 8 h 45 sur le réseau Tango, qui va connaître de fortes perturbations.

Alors que l’opérateur des transports sur l’Agglo de Nîmes Transdev prévoit de fortes perturbations sur le réseau Tango pour ce lundi 8 janvier, entre 6 h 45 à 8 h 45, la tension entre syndicats et Agglo de Nîmes ne s’apaise pas.

Inauguration annulée

Le syndicat SNTU-CFDT reproche notamment au patron de Nîmes Métropole, Franck Proust, de refuser de signer un pacte social alors que la nouvelle délégation de service public devrait être annoncée prochainement. Et l’affaire continue de s’envenimer. Par voie de communiqué, l’intersyndicale SNTU-CFDT, CGT, CFE-CGC a en effet regretté, ce dimanche 7 janvier, l’annulation de la présentation des nouveaux bus, qui devait être faite le 11 janvier prochain par Nîmes Métropole.

Une opportunité ratée pour les syndicats

Pour l’intersyndicale, "la présentation des nouveaux bus, emblèmes de la transition énergétique, par M. Franck Proust, président de Nîmes Métropole […] aurait été une opportunité de démontrer une vision politique audacieuse pour le transport public, en présence de tous les salariés dévoués à cette mission de service public et convaincu, malgré les difficultés actuelles, d’un avenir prometteur pour la mobilité". 

Cette inauguration, annulée selon l’intersyndicale, "en raison du conflit persistant avec les salariés de Transdev Nîmes Mobilité", aurait été une "possibilité de résoudre le différend tout en honorant l’histoire et le patrimoine des salariés engagés dans l’amélioration des conditions de travail, de sécurité et d’accueil des usagers". 

Une occasion manquée de "progresser vers une résolution de la crise"

L’intersyndicale insistant sur le fait que ce rendez-vous manqué représentait "une occasion de renouer le dialogue et de progresser vers une résolution de la crise", concluent les syndicats, affichant leur "déception".