Handball / Final Four de Proligue : une aventure qui restera gravée dans les mémoires frontignanaises

Handball / Final Four de Proligue : une aventure qui restera gravée dans les mémoires frontignanaises

ls ont perdu, ils ont pleur̩ mais ils ont termin̩ leur p̩riple par une communion exceptionnelle avec leur horde de supporters. MIDI LIBRE РJ̩r̫me Belluire

Les handballeurs du FTHB ont fait honneur à leurs couleurs, sur le terrain comme en tribunes. Retour sur deux journées historiques, dans les coulisses de ce Final Four de Proligue.

Il est six heures du matin, ce vendredi 31 mai. Pas une heure à mettre un handballeur dehors. Ça pique. Et pourtant, ils sont tous là, devant Ferrari, prêts à embarquer vers cette terre inconnue qu’est le Final Four de Proligue. Enfin, presque tous. La panne de réveil a frappé et, par souci de discrétion, nous tairons le nom du voyageur qui est arrivé avec les cheveux en travers. On peut quand même dévoiler que ce n’est ni un joueur, ni un membre du staff. Ça réduit la recherche.

Onze heures de voyage

Dans le bus, c’est le grand calme. Ça sent la veillée d’armes. Les troupes d’Asier Antonio sont au repos, le nez dans les écrans, la tête certainement ailleurs. Direction l’Alsace, mais pas pour crapahuter sur le Mont Sainte Odile ou déguster une Flammekueche. Seul le centre sportif intercommunal de Sélestat a été coché sur la feuille de route.

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D̩crassage dans la bonne humeur. MIDI LIBRE РJ̩r̫me Belluire

Après onze heures de voyage, les noms de ville que l’on voit en levant la tête donnent envie de se diriger vers la tireuse à bière. Mais à peine les valises posées à l’hôtel qu’il faut partir à l’entraînement. On n’est plus à 25 minutes de route près.

Au CSI, Asier Antonio et Kévin Mesnard sacrifient à la figure imposée de la conférence de presse avec leurs homologues de Tremblay (d’ores et déjà en Starligue pour avoir remporté la phase régulière), Istres et Sélestat. Avec plus ou moins de délice, notamment lorsque l’on demande au coach istréen comment son équipe va aborder son match face à Sélestat, sachant que cette deuxième demi-finale offrira peut-être (comprendre : certainement) le deuxième ticket pour l’étage supérieur. Asier Antonio aura, sans aucun doute, apprécié…

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Flavien et ses fous furieux étaient bien sûr au rendez-vous. MIDI LIBRE – Jérôme Belluire

Les mots justes d’Asier Antonio

Pendant ce temps-là, l’équipe qui a finalement eu sa place sur l’affiche de ce Final Four était sur le terrain. Balle au pied pour un match de foot en guise de décrassage, marqué notamment par une action de grande classe entre Minne et Alexandre. Ils savent décidément tout faire. Plus tard, les Frontignanais passent au handball et le premier tir de Pelegrin touche le haut de la barre. Le ballon s’envole et décroche un rideau. On savait que le FTHB était là pour tout casser, on ne se doutait pas qu’il était si pressé.

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Il y avait 2 000 spectateurs, mais Frontignan a occupé tout l’espace. MIDI LIBRE – Jérôme Belluire

Samedi matin, sitôt le petit-déjeuner avalé, direction la séance vidéo. En guise d’intro, Asier Antonio ne manque pas de rappeler à ses joueurs que «â€…le FTHB joue contre tout le monde », histoire de piquer un peu les compétiteurs. Et le coach d’ajouter : «â€…Vous m’avez appris beaucoup de choses. Vous n’aviez pas de nom dans le handball professionnel avant de porter ce maillot. Et aujourd’hui, vous avez même un prénom. »

Des larmes… aux larmes

13 heures, il est temps pour Adri, Nathy, Antho, "Guéguette" et toute la bande de se diriger vers l’arène. Le bus n’est pas encore garé qu’il est accueilli par une meute de supporters. Quand on aime, on ne compte pas les kilomètres. Et ceux-là, ils aiment vraiment leur FTHB.

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L’émotion était trop forte pour le guerrier Anthony Laurens. MIDI LIBRE – Jérôme Belluire

«â€…Frontignan ! Frontignan ! » On n’allait alors plus entendre que ça, pendant des heures. Certes, Tremblay avait aussi ses supporters. Mais le match des tribunes a largement été remporté par Flavien et ses fous furieux. Personne n’a baissé les bras, et surtout pas eux. Le tumulte était le même, quand Frontignan menait au score comme quand on a compris que la saison allait s’arrêter là. Et même ensuite.

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Les émotions ont été difficiles à contenir pour ceux qui partent… MIDI LIBRE – Jérôme Belluire

Dans les rangs d’Asier Antonio, les larmes ont coulé au coup de sifflet final. Les héros semblaient inconsolables… Jusqu’à ce qu’ils rejoignent le "kop". Les joues n’ont pas séché, mais elles se sont parées de grands sourires, de joie, de fierté et d’amitié. L’équipe qui venait de perdre était la dernière à quitter le terrain, incapable de mettre un terme à cette communion qui en dit long sur l’état d’esprit qui règne dans les rangs "Noir et or".

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Istres a dû patienter pour débuter l’échauffement. Les joueurs ne voulaient plus quitter le terrain. MIDI LIBRE – Jérôme Belluire

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