Incendie à Minerve, enfin un pont trois ans après, une dette pour des bonbons… l’essentiel de l’actu en région

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Victime d’un faux conseiller banquaire et à la rue

#FRONTIGNAN Victime d’une arnaque au faux conseiller bancaire, une Frontignanaise vit désormais dans sa voiture avec son fils handicapé. La quinquagénaire est tombée dans le piège de la fausse réactualisation de la carte Vitale. Quelques jours plus tard, elle reçoit un coup de fil d’un faux conseiller bancaire lui expliquant qu’elle avait été arnaquée et finit par lui extorquer plus de 5000 euros, soit ses économies pour son nouveau logement.

Après s’être ruinée en frais d’hôtel, elle a choisi de dormir, avec son fils handicapé dans sa voiture non loin de son lieu de travail."Ces escrocs sont très forts" analyse Michel Boivin, le président UFC-Que Choisir. "À chaque fois les victimes ont cliqué sur des liens provenant soi-disant d’Améli, de La Poste pour débloquer un colis, de l’État pour un PV impayé ou encore des impôts qui souhaitent vous rembourser."

Le repenti du vol de bonbons s’excuse et rembourse

#GARD Le patron du bar-tabac Le Provençal à Uzès a reçu un courrier insolite vendredi 13 septembre 2024. Dans une lettre anonyme, l’auteur s’excuse d’avoir volé une poignée de bonbons lorsqu’il était petit et y joint un billet de 50 euros. Le commerçant a partagé cette histoire sur les réseaux sociaux, raconte France bleu.

"Je vous écris cette lettre afin de […] réparer une faute commise durant mon enfance. En effet lorsque j’étais petit garçon, j’ai volé une poignée de bonbons dans votre bureau de tabac. Je suis désolé de vous avoir volé et je vous souhaite le meilleur pour vous, vos proches et votre commerce", conclut l’auteur, anonyme de la missive, accompagné d’un "Respectueusement" final. "J’ai d’abord cru à une blague. Puis, j’ai vérifié le billet de 50 euros. Il était vrai", glisse le commerçant à nos confrères de France bleu.

Le chiffre du jour :  3

#GARD Voilà trois ans qu’une quinzaine d’habitations du hameau Rastel à Chamborigaud et Génolhac est quasiment coupée du monde après qu’un pont a été emporté par une violente crue du Luech le 31 octobre 2021. Seule une piste, faisant un détour et difficilement praticable, permet de faire le lien avec le réseau routier.

Une passerelle, uniquement piétonne, avait été dressée à la place du pont détruit. Il aura donc fallu attendre trois ans, après un long combat contre les autorités compétentes, DDTM en particulier, pour convaincre de la nécessité de rebâtir le pont. Après de longues tractations, la victoire est acquise.

Des appels d’offres ont pu être lancés et des premiers travaux de préparation sont prévus dès octobre 2024. Ils devraient s’achever en janvier 2025.

Feu sur les hauteurs de Minerve : 50 hectares parcourus

#HERAULT – Un peu plus d’une centaine de pompiers de l’Hérault a été engagée en fin de matinée ce dimanche 15 septembre 2024 à Minerve, sur une zone non habitée. Des renforts sont ensuite arrivés de l’Aude dans l’après-midi et des moyens aériens ont été mobilisés. Dix hectares de végétation ont été détruits par le feu poussé par un vent soufflant à environ 20 km/h. La situation qui n’évoluait pas favorablement en milieu d’après-midi à cause de rafales de vent à 60 km/h sur les hauteurs de la cité cathare s’est finalement améliorée en fin de journée où le feu a été fixé. Si le promontoire rocheux n’a pas été menacé par les flammes, les fumées pouvaient être gênantes pour les habitants. "Ce n’est pas rassurant du tout de voir le feu plonger depuis la falaise et s’approcher de nous", témoignait une riveraine. "Les flammes ont parcouru une cinquantaine d’hectares", a confirmé, vers 15 h 30, la préfecture de l’Hérault. Deux hameaux ont été protégés et deux maisons sauvées par les soldats du feu. Les sites touristiques, eux, ont été évacués.

Une quadragénaire décède lors d’une soirée festive

#HERAULT – Ce samedi 14 septembre 2024, vers 23 heures, une femme participant à une soirée festive à Mauguio, près de Montpellier, s’est effondrée, inconsciente. Tandis que des premiers soins étaient apportés à la victime, âgée d’une quarantaine d’années, les hôtes des lieux ont immédiatement contacté les secours. Mais lorsque les pompiers et les urgentistes sont arrivés sur site, la victime était en arrêt cardio-respiratoire. Malgré un long massage cardiaque, ils ne sont pas parvenus à la ramener à la vie. Bien qu’aucune trace suspecte de violence n’ait été découverte sur son corps, le médecin a posé un obstacle médico-légal, au vu de son jeune âge, afin qu’une autopsie soit effectuée.

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