La construction de la caserne de pompiers de Montpellier Sud enfin lancée

Michaël Delafosse, Kléber Mesquida, les représentants du Sdis et François-Xavier Lauch, ce lundi 8 juillet. ML – GIACOMO ITALIANO

Attendue depuis 2008, la troisième caserne de la ville verra le jour dans dix-huit mois. Elle permettra de répondre à la hausse continue de la population et des besoins.

On en parlait depuis seize ans ! Le troisième centre de secours de Montpellier, destiné à couvrir le sud de la ville, mais aussi Lattes et Pérols, verra le jour début 2026. La première pierre a été posée ce lundi 8 juillet, à proximité du Marché Gare, dans le quartier qui prendra le nom de Montpelier Sud. Son coût sera de 14 M€.

"Il a fallu beaucoup de volonté pour faire ce troisième centre, rappelle le contrôleur général Éric Florès, directeur du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis 34). J’ai vu un grand nombre de terrains depuis que je suis ici, mais celui-ci est le premier à répondre aux objectifs : l’accès au centre-ville avec un pont qu’il faudra retravailler, et la proximité de l’autoroute. Cela permettra aussi de moins solliciter les centres de Montaubérou et la Paillade."

"Nous avons mis à disposition ce terrain grâce à un bail emphytéotique de 99 ans, explique le maire et président de la Métropole, Michaël Delafosse. Cet équipement public sera le deuxième dans ce quartier après l’école Samuel-Paty. Nous espérons aussi y installer 8 000 logements."

"La quatrième caserne a déjà son emplacement"

"Nous préparons déjà le quatrième centre de secours. Dans le futur PLUI (plan local d'urbanisme intercommunal) est déjà réservé un emplacement pour la quatrième caserne, dans le secteur de Baillarguet à Montferrier, qui aura un rôle à jouer face au risque feu de forêt."

"Quand il s’agit de centre de secours, il y a différents modèles, fait remarquer le préfet François-Xavier Lauch. Certaines villes ont choisi d’en faire un énorme pour tout le monde. Ça marche généralement assez mal, puisqu’un côté de l’agglomération est bien couvert mais pas les autres. La bonne méthode, c’est de répartir les forces tout autour de la ville, en fonction des axes de communication."

“Un des Sdis les mieux équipes de France”

Président du Département, Kléber Mesquida a rappelé que "le plan pluriannuel d’investissement, de l’ordre de 16 M€ pour cette année, a permis de doter les pompiers de Montpellier du premier fourgon pompe-tonne électrique, d’une valeur de 850 000 €. Nous avons aussi acheté deux grandes échelles, pour la somme totale d’un million d’euros, et quatorze ambulances pour un coût de 90 000 € chacune. C’est un effort très important que fait le Sdis pour donner les moyens à ses pompiers. Bon nombre de départements n’investissent pas autant."

"Nous avons dans l’Hérault un des Sdis les mieux équipés et les plus opérationnels de France", a reconnu le préfet François-Xavier Lauch.

"C’est déjà le deuxième centre de secours que nous créons, après celui de Palavas, précise Éric Florès. Merci de nous donner les moyens car le nerf de la guerre est financier. Il nous faudra un plan de recrutement pour faire fonctionner ce centre."

"Les 4 500 pompiers du département, dont 850 professionnels, sont au service d’une population héraultaise qui augmente de 15 000 habitants par an, conclut le président du Département, Kléber Mesquida. Nous recrutons trente sapeurs-pompiers professionnels par an pour répondre à ces besoins croissants."

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