Lozère : construire son arbre généalogique pour comprendre son histoire et faire vivre ses ancêtres

Lozère : construire son arbre généalogique pour comprendre son histoire et faire vivre ses ancêtres

Laurence Segala-Apostolu et Jean-Pierre Valgalier sont expérimentés en généalogie. Midi Libre – Lucas Manouvrier

Le salon de généalogie de la Lozère, qui s’est tenu dimanche 28 juillet 2024, a été l’occasion pour les curieux d’entamer un travail de recherche sur leurs ascendants.

Retrouver la trace de ses ancêtres pour savoir pourquoi nous sommes ici aujourd’hui. Fascinant, mais fastidieux. Et quand la curiosité prend le dessus, alors un travail de recherche titanesque se met en place. "Je veux connaître l’histoire de ma famille", appuie Laurence Segala-Apostolu, bénévole du Cercle lozérien de généalogie (CLG48), dont la lignée Segala qu’elle a développée effleure les années 1600, soit onze générations. Expérimentée, la Langonaise est présente au salon de généalogie organisée à la halle Saint-Jean de Mende, dimanche 28 juillet 2024. Elle est là pour conseiller les personnes désireuses de faire le même bout de chemin qu’elle auparavant.

La généalogie trouve toujours ses adeptes, qui cherchent à comprendre leur histoire et qui souvent, veulent rendre hommage à leurs ascendants. "Ça permet de faire revivre nos ancêtres et on découvre comment ils vivaient", pointe Jean-Pierre Valgalier, membre du CLG48, non sans conter des petites anecdotes de famille au fil des discussions.

Vérifier ses sources

Construire son arbre généalogique, c’est partir de soi pour remonter une à une les générations, jusqu’aux dernières racines. "La fin n’existe pas et c’est ce qui nous pousse à vouloir aller toujours plus loin", explique Jean-Pierre Valgalier. Mais la généalogie ses limites. "À partir du XVIe siècle, ça devient compliqué. Avant, il n’y avait pas d’état civil, donc il faut chercher dans les registres paroissiaux et notariaux", reconnaissent les deux bénévoles.

S’il y a un conseil à retenir pour entreprendre un arbre généalogique, c’est la patience, pour ne pas s’égarer ni faire fausse route. Ce qui arrive fréquemment, avec par exemple, des patronymes identiques. Jean-Pierre Valgalier met aussi en garde ceux qui ne se référeraient qu’aux dires des proches : "Interroger la famille est primordial, c’est la première porte d’entrée pour en savoir plus sur ses ascendants mais parfois il y a des légendes ou des secrets. Il faut toujours vérifier et valider ce que l’on nous raconte avec les états civils ou les documents authentiques". Pour recouper les informations, il existe d’autres sources tels que les actes annexes. On y retrouve les recensements de population, la presse ou encore les archives.

17 500 registres notariaux recensés

Depuis des années, le CLG48 travaille avec les Archives départementales de la Lozère, lesquelles ne détiennent pas moins de 17 500 registres notariaux. L’association a créé sa propre base de données pour retrouver aisément un ancêtre à l’aide de son nom, son prénom et sa commune. "Nous sommes un facilitateur de recherche", glisse Éric Pociello, président et fondateur du CLG48. Quant au déchiffrage des documents anciens, les intéressés peuvent s’appuyer sur l’expertise d’un paléographe ou prendre des cours toute l’année aux Archives départementales.

"Il ne faut jamais se décourager car on ressent un grand sentiment de joie lorsque l’on a réussi à trouver une nouvelle génération", argumente Laurence Segala-Apostolu. Attention toutefois à l’éternelle insatisfaction et le désir du "toujours plus". Jean-Pierre Valgalier peut en témoigner : "C’est très prenant, il ne faut pas oublier de garder une porte ouverte sur l’extérieur". Pour ne pas vivre uniquement dans le passé et penser au présent.

Pour plus de renseignements, contact@clg48.fr ou www.clg48.fr. Je m’abonne pour lire la suite

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