Marco Luraschi, cavalier pour La Légende des Jardins: “Etre poussé par les arènes de Nîmes”

Marco Luraschi, cavalier pour La Légende des Jardins: "Etre poussé par les arènes de Nîmes"

Marco Luraschi (premier plan) a hâte de partager la scène avec son ami Alexandre Ruggerri. Midi Libre – Noa Roche

Acteur, cascadeur, voltigeur, doublure de François Civil et Pierre Niney : Marco Luraschi endosse de nombreuses casquettes. Avant de présenter son premier rôle au cinéma à Angoulême, le cavalier performera aux arènes de Nîmes pour La Légende des Jardins.

 

Quel a été ton parcours ?

J’ai commencé la voltige à l’âge de 10 ans. J’ai baigné dedans au point de monter à cheval jour et nuit. En parallèle, mes dix années de gym m’ont beaucoup aidé. J’ai arrêté les études pour me lancer à temps plein dans les chevaux, commencer les cascades, le dressage, etc.

Te rappelles-tu de ton tout premier spectacle ?

J’avais 11 ans (rires). C’était en Allemagne, lors d’un spectacle médiéval, le "Kaltenberg Knights Tournament", qui est l’un des plus gros au monde. C’était incroyable avec une ambiance géniale ! Je reviens tout juste de ce même évènement où je suis resté un mois, comme quoi il ne m’a jamais quitté dix ans après.

Y a-t-il une part d’appréhension avant de débuter une représentation ?

Bien sûr, mais c’est une bonne appréhension. Je ne suis pas un grand stressé, lorsqu’on arrive sur scène tout doit rouler. Il y a juste l’adrénaline du public qui me booste. C’est un nouveau lieu et pas n’importe lequel ! Les arènes de Nîmes sont mythiques et je viens y travailler pour la première fois. Notre métier nous donne la chance de jouer dans des endroits extraordinaires comme celui-ci. Je m’attends à une ambiance de folie. Des amis qui ont déjà travaillé ici m’ont dit que c’est grandiose ! On va être poussé par les arènes.

Le cheval aussi peut ressentir du stress, comment le gérer ?

On a la chance d’avoir des chevaux qui sont habitués, notamment grâce au cinéma, qui leur apporte beaucoup de patience. Étant donné que nous sommes emmenés à faire de longues journées et à nous adapter selon le metteur en scène, il y a beaucoup de patience à avoir. Puis nous les préparons tous les jours aux effets de pyrotechnie, à la foule, aux drapeaux… Il est quand même vrai qu’il faut toujours les habituer lorsque nous arrivons dans un nouveau lieu, mais la cavalerie que nous avons emmenée à Nîmes sait "lire et écrire", ils savent ce qu’ils ont à faire.

À quel point la chaleur est un facteur à prendre en compte avec les chevaux ?

Le cheval est un grand sportif. C’est comme si on demandait à des athlètes de courir sous 40 degrés aux jeux olympiques, forcément ce sera un petit peu plus compliqué. Mais nous prenons bien soin d’eux et nous ne les utilisons pas à leur plein potentiel. Ils seront à 100 % lors des représentations, qui ont lieu le soir, lorsque la chaleur retombe un petit peu.

Quelles sont les différences entre le cinéma et la scène ?

Au cinéma, nous pouvons avoir toute la journée pour réaliser une scène de cascade. Tout est calculé au millimètre près. Dans un spectacle, il n’y a pas le droit à l’erreur, il faut toujours s’adapter. Une fois que les représentations sont terminées, il y a une satisfaction personnelle et même de groupe immense.

Y a-t-il une scène du spectacle qui t’excite particulièrement ?

Sans spoiler le spectacle, il y a une scène de bataille qui va être très sympa !

Connais-tu le cheval que tu monteras pour La Légende des Jardins ?

Oui, nous avons ramené une cavalerie de huit chevaux. Ils viennent de chez nous (il les partage avec Fabien Gutierrez) au Tipi à côté de Paris. On les connaît tous par cœur. À Nîmes, j’ai ramené mon chouchou, ma machine de guerre pour faire le dressage, la voltige, les batailles avec moi !

Quelle est l’ambiance en coulisse, alors que la première approche à grands pas (mardi 6 août) ?

On est comme des fous ! On est arrivés hier, et on sait tous où on va. Tout le monde a hâte. Nous allons commencer les répétitions avec les chevaux à 15 h (dimanche 4 août).

Sans tout nous dévoiler, parle-nous du spectacle en quelques mots

Le spectacle s’annonce grandiose, impressionnant et il promet un beau voyage.

Toutes les places sont presque vendues, mais que dirais-tu aux personnes qui hésitent encore à prendre les leurs ?

S’ils veulent voir six cascadeurs qui se donnent corps et âme pour virevolter sur des chevaux à deux doigts de tomber, c’est le moment de venir ! Nous donnerons tout pour vous faire trembler et vibrer.

La légende des Jardins en détail : rendez-vous les 6, 7, 9, 12, 13 et 14 août prochains, à 21 h 30, dans les arènes pour découvrir la légende qu’abritent les Jardins de la Fontaine. Tarifs de 5 à 40 euros. Réservation sur arenes-nimes.com. Je m’abonne pour lire la suite

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