MHSC – Monaco : “Je ne comprends pas les huit minutes d’arrêts de jeu”, la réaction de Michel Der Zakarian après la défaite sur le fil
|Michel Der Zakarian et ses hommes se sont inclinés sur un but à la 98e minute. Midi Libre – ALEXANDRE DIMOU
"Frustré", l’entraîneur du MHSC regrettait un temps additionnel bien trop long à son goût après le revers face à Monaco, concédé à la 98e minute, samedi 28 septembre. Mais il retenait également "l’attitude" de ses joueurs. "On va se battre jusqu’au bout", a-t-il insisté.
Michel Der Zakarian, entraîneur du MHSC : "Sur la première, on aurait même pu scorer un peu plus si plus juste dans les 30 derniers mètres. On a manqué par moments de justesse, de lucidité. Après je n’ai pas grand-chose à reprocher à mon équipe. On s’est battu contre une équipe bien plus armée, avec un banc plus fourni. Il les a peut-être fait gagner ce soir. Mais j’ai bien aimé l’attitude qu’on a affichée ce soir.
Je ne comprends pas les 8 minutes d’arrêts de jeu. On a fait trois changements, eux cinq. Ça ne fait pas huit minutes à la fin. Après, j’ai dit à l’arbitre que même le deuxième carton jaune à Coulibaly était sévère. Il faut regarder les images, il ne touche pas les pieds.
J’espère qu’on va garder cette attitude-là, travailler bien ensemble comme ça
J’espère qu’on va garder cette attitude-là, travailler bien ensemble comme ça. Mais il y a la frustration de ne pas prendre minimum un point, même s’ils ont eu des situations, que "Dimi" (Bertaud) a fait des arrêts miraculeux. À dix aussi… La frustration est là.
"On va se battre jusqu'au bout"
Si Bertaud me donne raison ? Il n’y a pas de raison à donner. Au foot, que ce soit les gardiens, les joueurs de champ, il y a une remise en questions à avoir, des prestations à fournir, une régularité. Après je fais mes choix. Certains commencent, d’autres finissent.
Falaye (Sacko) était malade avant le match, il a eu des maux de tête. À la mi-temps, il ne se sentait pas bien. En ce moment tout va de travers avec les blessures, les expulsions… Mais on va se battre jusqu’au bout."