Millau : manifestation devant la sous-préfecture pour soutenir le médecin psychiatre menacé d’expulsion
|Des soignants en blouses blanches mais aussi des patients et des citoyens se sont rassemblés ce mardi soir devant la sous-préfecture de Millau. Midi Libre – F.MAYET
Environ 300 personnes ont manifesté, ce mardi soir, devant les grilles de la sous-préfecture de Millau pour dire leur soutien au médecin psychiatre d'origine étrangère menacé d'une obligation de quitter le territoire au 31 mai.
Environ 300 personnes sont rassemblées ce mardi soir devant la sous-préfecture de l’Aveyron à Millau en réponse à l’obligation de quitter le territoire français d’un médecin psychiatre de l’hôpital. @MidiLibreMillau @Prefet12 pic.twitter.com/xJ0ieTRFTK
— Mayet Frédéric (@MayetFrdric) May 28, 2024
Des blouses blanches, bien sûr, mais aussi des patients et des citoyens : environ 300 personnes ont manifesté ce mardi soir devant les grilles de la sous-préfecture de Millau. L’expression d’un soutien au médecin psychiatre du centre de santé mentale de la cité du gant menacé d’une obligation de quitter le territoire au 31 mai.
« On est là pour défendre nos hôpitaux et nos territoires ruraux on est là » chantent les manifestants devant l’a sous-préfecture de Millau. @MidiLibreMillau @Prefet12 @ARS_OC pic.twitter.com/2AMg9IQJ9Y
— Mayet Frédéric (@MayetFrdric) May 28, 2024
À l’issue d’un entretien de presque 45 minutes avec la sous-préfète, la délégation de deux syndicalistes et du médecin chef du pôle de psychiatrie millavois, une brève prise de parole a donné l'occasion de faire le point. "Certains articles de loi pourraient permettre de fluidifier la situation" a d’abord précisé Marie-Caroline Espié, infirmière. La sous-préfète s’est engagée à revenir vers le docteur Gonzalez, chef du pôle de psychiatrie. Rien n’est sûr. Mais elle nous a certifié vouloir suivre cette affaire de très près pour un retour très rapide."
Communiqué de la préfecture et de l'ARS
En parallèle, dans un communiqué commun, la préfecture de l’Aveyron et l’ARS Occitanie, précisent : "Le praticien étranger exerçant à l’hôpital de Millau est entré en France en 2022 sous couvert d’un visa long séjour « étudiant – stagiaire ». Il a effectué plusieurs périodes de stages à Marseille puis en Aveyron, au titre desquelles il a obtenu plusieurs cartes de séjour à durée temporaire, conformément à la réglementation en vigueur. Celle-ci prévoit en outre que la durée maximum de recrutement au titre de plusieurs conventions de coopération dans un ou plusieurs établissements de santé publics ou privés à but non lucratif est fixée à deux ans, soit jusqu’au 31 mai 2024 pour l’intéressé."
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