Millau : manifestation devant la sous-préfecture pour soutenir le médecin psychiatre menacé d’expulsion

Millau : manifestation devant la sous-préfecture pour soutenir le médecin psychiatre menacé d’expulsion

Des soignants en blouses blanches mais aussi des patients et des citoyens se sont rassemblés ce mardi soir devant la sous-préfecture de Millau. Midi Libre – F.MAYET

Environ 300 personnes ont manifesté, ce mardi soir, devant les grilles de la sous-préfecture de Millau pour dire leur soutien au médecin psychiatre d'origine étrangère menacé d'une obligation de quitter le territoire au 31 mai. 

Des blouses blanches, bien sûr, mais aussi des patients et des citoyens : environ 300 personnes ont manifesté ce mardi soir devant les grilles de la sous-préfecture de Millau. L’expression d’un soutien au médecin psychiatre du centre de santé mentale de la cité du gant menacé d’une obligation de quitter le territoire au 31 mai.

À l’issue d’un entretien de presque 45 minutes avec la sous-préfète, la délégation de deux syndicalistes et du médecin chef du pôle de psychiatrie millavois, une brève prise de parole a donné l'occasion de faire le point. "Certains articles de loi pourraient permettre de fluidifier la situation" a d’abord précisé Marie-Caroline Espié, infirmière. La sous-préfète s’est engagée à revenir vers le docteur Gonzalez, chef du pôle de psychiatrie. Rien n’est sûr. Mais elle nous a certifié vouloir suivre cette affaire de très près pour un retour très rapide."

Communiqué de la préfecture et de l'ARS 

En parallèle, dans un communiqué commun, la préfecture de l’Aveyron et l’ARS Occitanie, précisent : "Le praticien étranger exerçant à l’hôpital de Millau est entré en France en 2022 sous couvert d’un visa long séjour « étudiant – stagiaire ». Il a effectué plusieurs périodes de stages à Marseille puis en Aveyron, au titre desquelles il a obtenu plusieurs cartes de séjour à durée temporaire, conformément à la réglementation en vigueur. Celle-ci prévoit en outre que la durée maximum de recrutement au titre de plusieurs conventions de coopération dans un ou plusieurs établissements de santé publics ou privés à but non lucratif est fixée à deux ans, soit jusqu’au 31 mai 2024 pour l’intéressé."

A lire aussi : Un psychiatre exerçant au centre de santé mentale de Millau sous le coup d’une obligation de quitter le territoire

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