Traitements des déchets, nouvelle prison, mobilités… ce qu’il faut retenir des décisions du conseil de Nîmes Métropole

Traitements des déchets, nouvelle prison, mobilités... ce qu'il faut retenir des décisions du conseil de Nîmes Métropole

Les déchets, une des compétences les plus complexes pour Nîmes Métropole. Midi Libre – Archives Fabrice ANDRES

Plusieurs points abordés à l'ordre du jour du conseil communautaire qui s'est tenu ce mardi 21 mai.

Au lendemain de la Feria, un conseil communautaire relativement court a réuni les élus au Colisée. Avec, cependant, quelques dossiers marquants.

Et, tout d’abord, après avoir salué les équipes de la collecte des déchets qui ont eu fort à faire pour rendre la ville propre chaque matin, un point par Franck Proust sur la fréquentation des transports en commun pendant les cinq jours qui ont rassemblé aficionados et festaïres sur Nîmes. Le président de l’assemblée constatant une hausse de fréquentation de + 7,4 % par rapport à 2023, quantifiée par les 81 739 validations des bus et tram. Un chiffre conforté par les 8627 validations sur les navettes périurbaines, en progression de 24,6 %. "Depuis le mandat, chaque année, la fréquentation progresse, l’an dernier, la progression était de 15 % par rapport à 2002. J’ai demandé qu’un travail soit conduit avec Jean-Marc Campello (vice-président en charge des mobilités, NDLR) pour augmenter les fréquences car, selon les premiers retours, nous sommes victimes de notre succès", concluait Franck Proust.

Nouvelle prison, ça avance

Qui a, par ailleurs, poursuivi en abordant le délicat sujet de l’implantation d’une nouvelle prison : "Un nouveau Copil (comité de pilotage) s’est tenu en préfecture en ce mois de mai", a ainsi annoncé le président de l’Agglo de Nîmes indiquant que le calibrage de 700 places avait été confirmé, tout comme l’emprise de 17 ha, dont 24 000 m2 de surface bâtie. Alors que l’enquête publique devrait être lancée en septembre prochain, ce projet de centre pénitentiaire sera mené de concert avec le développement de la zone économique de cette ancienne base Oc’Via, située entre Nîmes, Milhaud et Générac.

Déchets, du changement et des nouveaux venus

Générac qui est décidé au cœur de l’actualité puisque le maire de la commune sera présent ce jeudi mati, à la pose de la première pierre de la future déchetterie de Saint-Gilles/Générac, qui ouvrira ses portes d’ici la fin d’année, chemin de Cassagnes, à Saint-Gilles.

Toujours sur la problématique du traitement des déchets, une particularité datant de 2011 va bientôt être effacée : Bernis, Caissargues, Marguerittes et Milhaud étaient, en effet, les quatre seules communes de l’agglomération de Nîmes à voir le traitement de leurs déchets ménagers assuré par le syndicat Sud Rhône environnement, à Bellegarde. Grâce à une "politique volontariste de réduction des déchets", engagée depuis 2022, le Sitom Sud Gard va prendre dans son périmètre les 7 000 tonnes correspondant aux tonnages incinérables produits par ces quatre villes. Pour Nîmes Métropole, la première des conséquences positives, en plus de la dimension écologique de l’incinération par rapport à l’enfouissement, est une économie portée à 700 000 € par an : le traitement par le syndicat Sud Rhône s’élevait à 200 € la tonne de déchets, contre 40 € la tonne via le Sitom Sud Gard. Alors même que ces quatre communes sont les plus proches de… l’incinérateur.

Mobilités : vers un rapprochement avec Montpellier

Ce jeudi 23 mai, le président de Nîmes Métropole sera présent à la salle Rabelais à Montpellier pour participer aux premières rencontres des mobilités. Où sera notamment évoqué le Système express régional métropolitain (Serm), que Franck Proust qualifie "d’opportunité en matière de mobilités qui se joue à une échelle large Nîmes-Montpellier. Le projet prévoit, sur le périmètre concerné de renforcer, la desserte ferroviaire et de développer l’intermodalité, ainsi que les mobilités douces ou les mobilités partagées : cars à haut niveau de service, réseaux cyclables, équipements reliant plusieurs modes de transports ou encore titre unique", explique ainsi Franck Proust, qui se dit conscient, notamment, du nombre de professionnels allant chaque jour travailler à Montpellier ou inversement. Et voit donc d’un très bon œil que figure au sein de ce projet le déplacement de la gare de Saint-Cézaire et sa transformation en Pôle d’échanges multimodal, tout comme l’inclusion de la gare du Pont du Gard et de Feuchères dans un réseau de proximité.

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

(function(d,s){d.getElementById("licnt2061").src= "https://counter.yadro.ru/hit?t44.6;r"+escape(d.referrer)+ ((typeof(s)=="undefined")?"":";s"+s.width+"*"+s.height+"*"+ (s.colorDepth?s.colorDepth:s.pixelDepth))+";u"+escape(d.URL)+ ";h"+escape(d.title.substring(0,150))+";"+Math.random()}) (document,screen)