Tribune pour soutenir Gérard Depardieu : Catherine Deneuve et Alain Chabat se sont-ils rétractés après avoir signé ?
|Ont-ils signé la tribune ? IP3 PRESS/MAXPPP/EPA – Vincent Isore/ IAN LANGSDON/ Franck Castel
Catherine Deneuve et Alain Chabat auraient pu apparaître dans la pétition de soutien à Gérard Depardieu publiée dans le Figaro, d'après un article du Canard Enchainé paru ce jeudi 28 décembre 2023.
Les rumeurs vont bon train. Après la très polémique tribune de soutien à Gérard Depardieu, les absents de la liste des signataires font également l'objet d'interrogations.
En l'occurrence, selon nos confrères du Canard Enchainé : Catherine Deneuve et Alain Chabat, grands absents de la liste et qui pourtant auraient pu y figurer. C'est un témoin qui partage cette information à nos confrères.
Se sont-ils retirés du projet ?
Catherine Deneuve a indiqué à nos confrères n'avoir "pas signé" la pétition, sans toutefois préciser si son nom y a figuré à un moment ou un autre du processus. Car pour rappel, la tribune a été modifiée plusieurs fois entre les 22 et 26 décembre, jour de sa parution dans les colonnes du Figaro.
Concernant Alain Chabat, le réalisateur d'un emblématique opus d'Astérix et Obélix aurait bel et bien figuré dans la liste des personnalités soutenant l'acteur mis en examen, avant d'en être retiré.
La tribune de la discorde
Dans la tribune "N'effacez pas Gérard Depardieu", la cinquantaine de personnalités dénonce notamment un "lynchage" de l'acteur, mis en examen pour viols depuis 2020 et au cœur d'un scandale devenu politico-médiatique à la suite d'un documentaire diffusé sur France 2.
"Gérard Depardieu est probablement le plus grand des acteurs. Le dernier monstre sacré du cinéma. Nous ne pouvons plus rester muets face au lynchage qui s'abat sur lui", pose le texte publié au lendemain de Noël.
"C'est un crachat au visage des victimes de violences", a réagi auprès de l'AFP le collectif "Nous Toutes". "On ne comprend pas que le monde de la culture se mobilise, il faudrait utiliser cette voix pour soutenir les victimes", selon Tatiana, militante du collectif.