“Une grosse masse sombre qui dérivait” : la carcasse d’un cachalot retrouvée près du rivage d’Antibes, elle est remorquée au large

Ce lundi 26 août 2024, deux pêcheurs antibois, dans les Alpes-Maritimes, ont rencontré la carcasse d’un cachalot en mer. Ils ont prévenu le Cross Med, qui a fait intervenir des scientifiques pour analyser le cétacé, sécuriser la zone et trouver un moyen de l’éloigner des côtes.

Lundi 26 août 2024, deux pêcheurs antibois ont découvert la carcasse d’un cachalot : "On a aperçu une grosse masse sombre qui dérivait au large. Prudemment, on ne savait pas ce que c’était, nous nous sommes approchés au plus près et nous avons vu qu’il s’agissait de la carcasse d’un cachalot, car nous avons vu ses dents. Il devait faire entre 9 et 10 mètres de long et flottait en surface", confie l’un d’eux à Nice-Matin.

"L’odeur était vraiment trop forte"

Lundi après-midi, la préfecture maritime de la Méditerranée a reçu une alerte des deux pêcheurs "On nous a signalé la carcasse d’un mammifère marin, d’une longueur de 8 mètres, qui dérive au large du Cap d’Antibes", explique André Grosset, responsable environnement de l’institution, relayé par France Bleu.

Les deux hommes avaient contacté le Cross Med suite à la découverte de l’animal : "Il avait le ventre très gonflé et sa peau était crevassée avec des fissures. Nous n’avons pas pu rester très longtemps car l’odeur était vraiment trop forte. Cela faisait sans doute plusieurs jours que ce cadavre flottait en surface".

"Avis urgent navigateur"

Pour éviter tout risque de collision avec tout type d’embarcation, un "avis urgent navigateur" a été diffusé par la préfecture.

La Marine nationale s’est rendue sur le lieu de flottaison de la carcasse avec des Plongeurs démineurs de la Méditerranée et une équipe de scientifiques du parc national du Port Cros. Leur but étant d’analyser les causes de la mort du mammifère marin (impact avec un bateau, maladie, mort naturelle).

Les autorités compétentes ont essayé d’océaniser la bête, c’est-à-dire la lester pour qu’elle coule et se décompose dans la mer, mais elle était remplie de gaz, ce qui la maintenait à la surface. Elles ont pris la décision de remorquer le cachalot et le conduire vers le large, en dehors de la zone territoriale maritme.

Une balise va être placée sur le cadavre pour savoir si la carcasse se rapproche du rivage. "Le corps se décomposera ensuite naturellement", ajoute un des membres du Cross Med sur Nice Matin.

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

(function(d,s){d.getElementById("licnt2061").src= "https://counter.yadro.ru/hit?t44.6;r"+escape(d.referrer)+ ((typeof(s)=="undefined")?"":";s"+s.width+"*"+s.height+"*"+ (s.colorDepth?s.colorDepth:s.pixelDepth))+";u"+escape(d.URL)+ ";h"+escape(d.title.substring(0,150))+";"+Math.random()}) (document,screen)