Viande avariée, travail dissimulé, quatre commerces sétois épinglés par les autorités judiciaires et sanitaires

Viande avariée, travail dissimulé, quatre commerces sétois épinglés par les autorités judiciaires et sanitaires

Police, Urssaf, inspection du travail ou PAF coordonnés ce lundi 5 août à Sète. D.R

Une opération coordonnée par le préfet sur réquisition du parquet lundi 5 août a conduit à la découverte de pratiques sanitaires et salariales irrégulières à Sète. 

Une opération coordonnée de contrôles tous azimuts dans les commerces a été menée sur Sète le lundi 5 août dernier. Avec en ligne de mire la vente illicite de tabac, le travail illégal (salariés non déclarés, emploi d’étrangers en situation irrégulière, etc.) mais aussi le non-respect des règles sanitaires.
Au total, 15 commerces de type restaurants et épiceries de nuit, rue Mario Roustan et Promenade J-B Marty, ont été contrôlés, notamment sur réquisition du procureur, par différentes unités judiciaires et administratives (l’office de lutte contre le trafic illicite de migrants 34 du service interdépartemental de la police aux frontières, le commissariat de Sète, l’Urssaf, l’inspection du travail, la police municipale, la Direction départementale de la protection des populations).

Des salariés sans titre de séjour régulier sur le territoire

Au bilan de ce Codaf, quatre étrangers en situation irrégulière interpellés dans deux établissements distincts. L’un d’entre eux, de nationalité algérienne travaillait à la caisse d’une épicerie de nuit. Les trois autres, ressortissants indiens, étaient employés dans un restaurant comme serveurs et cuisinier. Des procédures en vue de sanctions administratives ont été établies à l’encontre des sociétés et des gérants concernés pour emploi d’étrangers sans titre, travail dissimulé, aide au séjour, non-déclaration de salariés, dissimulation d’heures effectuées et conditions d’hébergement indignes. Les salariés font l’objet d’une obligation de quitter le territoire sans délai.

Viande avariée ou mal conservée

Par ailleurs, la première épicerie de nuit a reçu l’ordre de fermer pendant 48 h, avec une obligation de mise en conformité, après la découverte de denrées stockées dans les toilettes à côté de produits de nettoyage. Quant au restaurant déjà cité, il a reçu une contravention pour mauvaise pratique hygiénique et absence de traçabilité de marchandises (il a dû fermer ne pouvant plus fonctionner).

Deux autres établissements de bouche ont été épinglés pour des motifs sanitaires dont de la viande périmée ou mal conservée (elle a été détruite). 

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