Zakaria Katif sera à Nîmes, dimanche, couronné pour la troisième fois consécutive vainqueur du Trophée des As

Zakaria Katif sera à Nîmes, dimanche, couronné pour la troisième fois consécutive vainqueur du Trophée des As

Une action du raseteur Zakaria Katif. M. L. – CYRIL DANIEL

Ce dimanche 13 octobre à Nîmes se déroulera la finale du Trophée des As de la course camarguaise. Le raseteur Zakaria Katif en sera le vainqueur déjà désigné. Un titre qu’il remporte pour la troisième édition consécutive.
 

Avez-vous consulté les statistiques et noté que vous allez remporter la compétition pour la troisième fois consécutive, et que seuls sept raseteurs, depuis plus d’un demi-siècle, ont réussi cette performance ?

Non pas du tout, je n’ai pas regardé ces chiffres. Ce que je sais, c’est que je suis très heureux de pouvoir gagner cette année encore ce trophée. Ce qu’il faut savoir c’est que participer aux As réclame un effort constant. C’est un travail sur la continuité et la régularité, à accomplir sur un maximum de courses, et tenir les engagements.

Tenez-vous une comptabilité des courses auxquelles vous participez ?

Difficile à dire de manière très précise mais je crois que cette saison je dois arriver autour d’une soixantaine, tout compris, car j’ai aussi participé à des courses du Trophée de l’Avenir.

Quelles journées vous semblent-elles les plus marquantes à détacher sur l’ensemble de votre saison 2024 ?

Si je devais en choisir deux, je crois que je retiendrais celles de Nîmes pour la feria de Pentecôte, et Lunel, au mois de juillet, sans le cadre du Trophée 3M.

Et quels sont les taureaux qui vous ont fait la plus forte impression ?

Sans doute Vicaire, Bohémien, et Castella. Ils ont montré valeur et régularité.

Taureaux que vous allez donc retrouver dimanche à Nîmes ?

Et oui !

Pour évoquer toujours Nîmes, que pensez-vous de l’idée, lancée depuis plusieurs étés, d’organiser des courses camarguaises dans le cadre de l’animation des Jeudis de Nîmes ?

C’est une très bonne initiative. Elle met en valeur la course camarguaise, attire un public assez différent, familial, permet à des enfants de mesurer les performances des raseteurs et des taureaux. C’est vraiment très bien.

En piste, comment ressentez-vous que ce n’est pas le public des autres courses ?

Par les réactions, surtout, lorsqu’un taureau saute au-dessus de barrières ou fait voler les planches. Ça amuse beaucoup les enfants.

Comment jugez-vous cette piste nîmoise ?

Elle est compliquée, par ses dimensions et la hauteur des planches. Elle exige beaucoup d’engagement, pour les raseteurs et les taureaux.

Comment réagissent vos jeunes enfants lorsqu’ils voient votre activité dans les arènes ?

J’ai un garçon de 9 ans et une petite fille de 3 ans. Le garçon vient souvent me voir aux arènes. Après la course, il n’en parle pas beaucoup, mais je sais qu’il est très content lorsque je gagne…

Prenez-vous toujours du plaisir à raseter ?

Peut-être pas toujours. Pour la compétition des As, par exemple, il faut être solide mentalement. Il y a beaucoup de pression.

Ne trouvez-vous pas que raseter sept taureaux, comme c’est souvent le cas, est une épreuve physique considérable ?

Pas spécialement, si un huitième taureau sortait en piste, je le raseterais aussi.

Comment appréhendez-vous le fait que votre vrai prénom, Zakaria, soit le plus souvent raccourci en Ziko ?

Ce raccourci m’est égal. D’ailleurs, même mes parents, parfois, m’appellent Ziko…

 

 

 

 

 

 

 

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